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Mais la Vierge ne venait pas seulement pour les voyantes. Elle venait aussi pour beaucoup d'autres, pour toutes les ames de bonne volonté. C'est pour cette raison qu'il y eut de nombreuses, mystérieuses et tres miséricordieuses répomes a des questions angoissées. Cambien de témoi– gnages pour d'innombr.ables graces re9ues pourraient etre recueillis ! Ce furent la les véritables, les secrets miracles de Garabandal. Journellement, la paix, la consolation, le courage ou la confiance ont rayonné pour de nombreuses personnes ; précisément grace a ces extases presque quotidiennes que d' aucuns ne parvenaient pas a s'expli– quer, que d'autres considéraient comme un luxe injustifiable ou dédai– gnaient comme «un jeu» qui ne pouvait émaner du Ciel. Ceux qui «cher– chaient Dieu avec la simplicité du cceur» (Sg 1, 1), ceux qui aimaient le «royaume» de leur :oi et désiraient de lui quelque certitude supplé– mentaire connurent ici de merveilleux réconforts. On pourrait établir u:.'1e anthologie de ces cas bien que beaucoup d' entre eux, peut-etre pour la. plupart, nous demeurent inconnus. Je rappelle ici l'un d'eux dont a parlé plusieurs fois le R.P. Ramón Maria Andreu qui en fut témoin. C'était au début de septembre 1961. Un pauvre pretre tourmenté depuis longtemps sur la valeur, la validité de son ordination, arriva a Garaban– dal revetu d'une tenue toute autre que sacerdotale. Il se mela aux assis– tants, demandant ¿ le. Vierge, avec des larmes dans les yeux, que par les fillettes Elle veuiLe bien luí donner une réponse sans équivoque a ses angoissantes perp~exités. La réponse arriva tellement conforme a ce qu' il demandait que r énorme fardeau de ses scrupules disparut totale– ment a l'instant... Le rauvre pretre courut a l'église, se réfugia a la sacris– tie, tira d'un sac sa sot:tane et s'en revetit avec plus d'émotion que jamais. Il tamba ensuite a genoux devant le Saint-Sacrement sans réussir a expri– mer pleinement au Seigneur et a Sa Mere toute l' émotion, toute la re– connaissance qui l' étreignaient. LE CAS D'UNE JEUNE JUIVE A la fin de cet été 1961, une histoire meten relief comme peu d'autres l'action de salut réalisée ici par la Vierge. L'histoire est un peu longue : je la relate avec suffisamment de détails dans mon livre précité : «Elle se rendit en hatea la Montagne». Dans ces lignes, elle ne peut etre que sommairement résumée. Le dimanche 27 Aout, arrivaient pour la premiere fois a Garabandal une jeune fille de Burgos, Ascensión de Luis, et une jeune étudiante fran- 9aise Muriel Catherine C. qu'Ascensión logeait provisoirement chez elle. 47

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