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rent les assistants. Pe·.1 apres midi, les extases des fillettes commence– rent... Le Pere Luis les suivait de tres pres, observant avec l' attention la plus rigoureuse et prenant note de chaque détail : mouvements des voyantes, expressionE, gestes, paroles ... L'extase la plus ren:arquable commern;a peu apres 9 heures du soir. Les quatre fillettes réunies a l' église pour la priere tomberent en extase devant le maitre-auteL Une demi-heure passa ; elles se leverent et sorti– rent en marche extafr'.lue. S'arretant aux endroits ou elles avaient déja eu des extases, elles priaient. Les gens les suivaient silencieusement ou les accompagnaient dans leurs prieres sous l'emprise d'une forte émotion. Alors qu'il semblait que tout dut se terminer dans l'enceinte meme du village, elles s' élancerent soudain vers les Pins en une ~scension que tous les témoins ont s_ualifiée d'impressionnante. Arrivées au sommet, elles s'agenouillerent, en conversation avec leur Vision. Puis envoyant des baisers dans Sa di:-ection, elles chanterent un hymne a saint Michel. Soudain le Pere Lu:.s ravi lui aussi, transporté, prononc;:a d'une voix lente et vibrante d' érnotion : «MIRACLE ! MIRACLE ! MIRACLE ! MIRACLE !!!». Non seulement la foule mais aussi les petites en extase purent voir le Pere Luis également en extase. Ce fut la seule et unique fois qu'une personne étrangere c.ux voyantes entrait dans leur champ de vision. Conchita notera dans son Journal: «Le Pere Luis s'écria: Miracle ! Miracle ! et demeura le regard tourné vers le Ciel. Nous le voyions, or pendant nos extases nous ne voyons jamais personne en dehors de la Vierge. Celle-ci nous dit que le Pere Luis La voyait lui aussi et qu'il voyait le Miracle.» Il ne s'agit pas ici d'-un miracle, mais du MIRACLE, de cette merveille sans égale qui doit arriver unjour, selon les annonces répétées des voyan– tes, pour couronner le. manifestation salvatrice de la miséricorde de Dieu sur ces hauts lieux de Garabandal. Le R.P. Luis Maria Andreu, en cette nuit privilégiée, put :ontempler par anticipation et par une singuliere faveur de la Vierge ce que n' ont pu voir ni les voyantes elles-memes ni personne d 'autre 2 . Quelques jours plus tard, les fillettes dirent au R.P. Ramón Maria Andreu: «qu'elles avaient vu son frere, agenouillé pres d'elles, des (2) Il semble toutefois qu'il faille excepter le célebre capucin stigmatisé, Padre Pio de Pietrel– cina, qui mourut en septea.bre 1968. Selon un témoin digne de foi, il lui fut accordé de voir avant sa mort le Miracle annoncé. 37