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«Alors, je luí demandai : "Que t'a dit la Vierge ?" «Elle ouvrait la bouche pour me répondre quand de nouveau elle entra en extase. Je me rapprochai beaucoup plus d'elle et je pus entendre Jacinta : "Loli, pourquoi es-tu partie ?" Mais celle-ci parlait de nou– veau avec l'Apparition et Lui disait : "Pourquoi t'es-tu retirée ?••• Ah, c'est pour cela, pour qu'il croie ?" «Je me tournai vers mon frere Luis et lui dis : "Fais bien attention a ce que tu penses, car ici, la transmission de pensée est fulgurante !» - Et vous Pere, avez-vous cru a partir de ce moment ? «Ce qui s' était passé avait frappé beaucoup mon imagination et me faisait penser qu'il ne s'agissait nullement de comédie. «Mais de la a croire sans réserve, il y a une distance que l'on ne fran– chit pas si facilement. Une chose reste cependant certaine si je me réfere a l'ensemble des faits auxquels j 'ai assisté (avec parfois un scepticisme excessif, je l'avoue), je peux ici affirmer de nouveau qu'il ne s'agissait pas de comédie ou de simulation de la part des fillettes» 9 . Ainsi, en ce 29 juillet 1961, en dépit de leur scepticisme d'ailleurs si rapidement ébranlé entrerent dans l'histoire de Garabandal, deux fre– res, pretres et religieux, fortement impliqués par la suite dans le dérou– lement des événements. (9) Extrait d'un dialogue entre le R.P . Ramón Andreu et le traducteur frarn;ais du «Journal» de Conchita, G. du Pilier. On peut le Jire dans une note importante (p. 49-51) de l'édition fran– c;:aise de ce «Journal» (Nouvelles Editions Latines, 1967), disponible au Centre Information Gara– bandal, Langrune-sur-Mer. 34
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