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ples d'Emmaüs? «Que vous etes insensés et durs de cceur pour croire !» (Le 24-25). Cette résistance a correspondre a l'action de Dieu, par manque de dis– position du creur a l'humilité et a la simplicité, Jésus la dénorn;a plus d'une fois jusqu'a la lancer, a la derniere heure, a l'adresse du groupe choisi des Douze. Et ailleurs : «Si vous ne voyez pas continuellement des signes et des prodiges, vous ne croyez pas» (Jn 4, 48) répondit-Il au fonction– naire de Capharnaüm, venu luí demander la guérison de son fils. Enfin, aux Apótres, a l'heure de l'Ascension : «11 (leur) reprocha leur manque de foi et la dureté de leur cceur parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui L'avaient vu ressuscité» (Me 16, 14). Cependant si la Vierge ne pouvait accueillir avec complaisance cette insistante supplique, marque d'un défaut de confiance, dans son iné– puisable patience de Mere Elle ne veut pas ne pas l'entendre. Le Pere Ramón Maria Andreu put alors écrire : «Les fillettes affirment avoir entendu la Vierge dire qu'il y aurait un miracle, mais elles ne savent pas quand il aura lieu ni en quoi il va consister». UNE COMMISSION CONTRE, DEUX FRERES POUR I1 s'agit de deux faits bien distincts, concomitants, riches de consé– quences pour la cause de Garabandal. Le premier fut la position d'hostilité hativement adoptée par la Commission d'enquéte récemment constituée a Santander, chef-lieu du diocese, chargée d'étudier et d'analyser !'ensemble de ces événements. L' autre fut l'arrivée a Garabandal de deux Peres Jésuites, les freres Ramón et Luis Maria Andreu, poussés seulement comme tant d'autres pour leur premiere visite au village par une curiosité bien naturelle. Ni l'un ni l'autre (pas plus qu 'aucune des nombreuses personnes qui s'y rendaient) ne pouvaient soupyonner l'importance que cette visite devait par la suite revétir dans leurs propres existences et dans le déroulement général des événements. Les Membres de la Commission d'enquéte imaginerent rapidement un plan pour mettre un terme a l' affaire de Garabandal : détruire son ambiance. Tout ce qui s' était passé pouvait bien étre en effet le produit de l'ambiance si spéciale du village et de sa situation. Ils déciderent done d' en éloigner Conchita, qui paraissait avoir la personnalité la plus mar– quante, jouissant sur les autres voyantes d'une ascendance suspecte. 30
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