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Fait fréquemment prouvé tant que durerent ces phénomenes, les fil– lettes, malgré la quantité d'objets qui leur passait entre les mains et qu'elles présentaient au baiser de la Vierge, ne se tromperent jamais en les remettant a leur propriétaire. Elles le faisaient sans baisser la tete, pendant l' extase elles tenaient le regard fixé vers le ciel, done sans pou– voir regarder les personnes présentes, les intéressés se trouvant plus d'une fois hors de leur portée ou s'étant délibérément cachés. Pour tous les assistants il apparaissait clairement qu'une main invisible dirigeait cel– les de ces petites filles. L' apparition du 4 juillet devait elle aussi se révéler mémorable : «Il y avait le chapelet a 7 h du soir a l'église paroissiale, et nous eumes un appel. L' église était pleine de monde. Au maitre-autel se tenaient une douzaine de pretres. Des photographes prenaient des clichés. A la fin du chapelet, nous avions eu deux appels. Nous partímes en courant vers le «cuadro». Les gens couraient derriere nous... Mari-Cruz et moi resta.mes en extase un peu plus haut que Loli et Jacinta : nous deux dans le «cuadro» meme, les deux autres en dehors. Les gens remarquerent alors que bien qu'ayant couru nous n'étions pas essoufflées. Eux par contre transpiraient et arriverent tous fatigués. Ils trouvaient cela étrange ; mais pour nous c'était comme si la Vierge nous emportait.» Selon les innombrables témoins de ces phénomenes, la course des fil– lettes vers le lieu d' apparition lorsqu' elles avaient pen;u le troisieme appel était simplement impressionnante, personne n'aurait pu les sui– vre. Avec raison, dans son «Journal», Conchita dit sur ce point que c'était la Vierge qui les emportait ; il était alors logique, qu' étant emmenées par une force mystérieuse, elles ne ressentissent ni lassitude, ni fatigue, ni transpiration, ni essoufflement. Cette apparition du 4 juillet fut de grande importance, par les communications de la Céleste Visiteuse. «La Vierge toujours souriante nous dit : "Savez-vous ce que voulait dire l' écriteau aux pieds del'Ange ?" Nous nous sommes exclamées ensemble : "Non, nous ne le savons pas" . "Il comportait un MES– SAGE, que je vais vous dire, pour que vous, le 18 octobre, vous le disiez a tous». Et Elle nous le donna. Ainsi, dans un langage dépouillé, enfantin, Conchita rend compte du commencement d'une série d' explications qu'a partir de ce jour la Vierge leur donna sur le sens et la portée du Message rendu public par la suite. A ces petites paysannes, Elle devait expliquer jusqu'a la signification des 22