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«N.ous avons décrit a nos parents le déroulement des appels : ils s'en montrerent tres étonnés... A la fin de notre conversation, nous eu.mes un appel et le leur avons dit. Nous étions toutes les quatre ensemble ; beaucoup de monde se pressait autour de nous. Quelques-uns dirent a Don Valentin, curé de la paroisse: "Pour– quoi ne pasen mettre deux dans la maison de Loli et deux dans la maison de Conchita ?••• '' » «On nous sépara done pour voir si nous nous retroqverions tou– tes les quatre en meme temps. Une demi-heure apres nous eumes le second appel... Finalement nous nous retrouvames regroupées au meme moment. Les gens étaient stupéfaits... » Sur l'histoire des <,Appels» des fillettes abondent renseignements et anecdotes. LES BAISERS Toujours a propos de ce meme 3 juillet, une autre note de Conchita indique: «Laics et pretres nous confiaient des objets pour que nous les fassions baiser par la Vierge. Elle les embrassait tous». Ce fut l'occasion heureuse, pour ceux qui n'étaient pas comme les fil– lettes favorisés par les visions, d'entrer en contact plus étroit avec la Vierge. La Mere y c::irrespondait avec une délicatesse affectueuse. Le R.P. Ramón Me.ria Andreu s.j., témoin privilégié des événements de Garabandal dura::lt cet été de 1961, écrit : «On a souvent parlé de pierres dont il avait été question lors des visions des fillettes. 11 s'agit de petites pierres de la dimension d'un bonbon. Elles les ramassent sur le sol pendant leurs extases, ou elles les portent préalablement sur elles avant de tomber en extase; elles les pr~sentent au baiser de la Vierge et les remettent ensuite a diverses personnes comme souvenir ou en signe de pardon... » Cela se produisit pendant les premieres semaines ; par la suite tous les objets embrassés furent des objets religieux : crucifix, médailles, ima– ges, scapulaires ... Le R.P. R. Andreu <lit encore : «Il est courant de voir les petites portant des chapelets, des médailles, des crucifix accrochés au cou, ce sont les objets que le public leur confie pour que la Vierge les embrasse». 21