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CHAPITRE II JUILLET 1961 LE MYSTERE S'AMPLIFIE LA VIERGE N'EST PAS SEULEMENT DE PASSAGE Le lundi 3 juillet, El.le revienta la meme heure que le jour précédent. «Alors que nous a:-rivions au Cuadro, la Vierge nous apparut avec l'Enfant-Jésus ; les Anges ne l'accompagnaient pas». Nous pouvons penser que ces Esprits bienheureux, ayant alors accompli leur mission de préparer les chemins et de rehausser l' éclat des appari– tions, se retiraient d~scretement pour que toute l'attention ffü centrée sur Celle qui importait avant tout. Elle qui venait surtout rappeler qu'Elle était notre Mere, se présentant avec «son Fils premier né» (Le 2, 7) pour procla□er que de sa Maternité divine découlait sa mater– nité envers nous, «FUs par adoption du meme Pere» (Rm 8, 29). «La Vierge était souriante ainsi que l'Enfant-Jésus. Notre pre– miere question fut :le demander ou se trouvaient saint Michel et l'autre Ange : Elle souriait toujours. «Les gens et les pretres qui étaient lá nous donnaient des objets pour que nous les L:.ii fassions embrasser. Elle les embrassait tous. «Elle nous parlait beaucoup, mais ne nous permettait pas de répéter Ses paroles». Le fait qu'ELLE PARLA BEAUCOUP également en ce deuxiemejour de Sa manifestation :ioit retenir notre attention. Elle devait autoris-:!r aux voyantes beaucoup de caprices d'enfants. Quelle mere, quelle ":Jonne éducatrice ne le fait pas ? Elle devait avant tout remplir sa missi:m : aider et orienter ses enfants vers la soumis– sion aux desseins de Dieu qui sont rarement synonymes de facilité. 19