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cet épanchement: «Ah, que je suis heureuse quand je Vous vois ! Pourquoi, Mere, ne m'emportes-Tu pas avec Toi ?» - «Souviens-toi de ce que je t'ai dit aussi le jour de ta fete : en te présentant devant Dieu, tu devras Lui montrer tes mains PLEI– NES DE TES CEUVRES FAITES EN FAVEUR DE TES FRERES ET POUR LA GLOIRE DE DIEU... Maintenant, elles sont encore vides». «Il me semblait, écrivit Conchita dans une lettre, qu'Elle avait été avec moi tres peu de temps, et finalement Elle me dit : - «C'est la derniere fois que tu me vois ici, maisJE SERA! TOU– JOURS AVEC TOI, ET AVEC TOUS MES ENFANTS». «Comme je l'ai dit précédemment la pluie tombait en abondance, mais sans atteindre la Vierge ni l'Enfant, ni moi non plus tant que je restais en Leur présence. Mais des qu'Ils disparurent je sentís les gouttes me mouiller... » Tel fut l'épisode du samedi 13 novembre 1965, dernier d'une histoire sans pareille que nous ne pouvons encore évaluer avec suffisamment de recul. De fa9on ineffablement maternelle, la voix de la Vierge était nuancée lorsqu'Elle dita Conchita : «C'est la derniere fois que tu Me vois ici». Ce qui avait commencé quatre années plus tot avec un éclatant coup de tonnerre lors d'une radieuse journée de juin se terminait maintenant sans bruit par une sombre soirée de novembre : «Il pleuvait... Je montais seule... ». 11 n'y aura plus de ces rencontres merveilleuses dans ce cadre ou elles avaient été si nombreuses. C'était la derniere, l'adieu sous la pluie. Jusqu'a quand? Comme la Vierge, Mere de Dieu et la notre, était bien familiarisée avec Garabandal et avec tous ceux qui dans ce village voulaient La rencon– trer ! «Elle s'intéressait a tout ce qui nous touchait, se souviendra Conchita, les yeux humides... A tout, meme a nos vaches !». On a pu dire : «C' est l'histoire la plus belle de l'humanité depuis les temps du Christ. Ce fut comme une seconde vie de la Vierge sur la terre : il n'est pas de paroles pour L'en remercier». A partir de cet adieu sous la pluie, tout passait dans le domaine de l'histoire ... Mais une histoire qui ne s' altere pas, qui ne se ternit pas, 140

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