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«Ensuite Elle me dit plusieurs choses... me parla d'événements a venir... Mais me demanda de ne point les révéler... » Ainsi, entre crises. annonces, mysteres et espérances, se déroula cette déconcertante année 1963, seconde du Concile du Vatican II, troisieme des événements de Garabandal. A cette époque, nombre de ces faits ne pouvaient etre compris. Cepen– dant la derniere dédaration faite a Conchita demeurait claire et valable pour chacun de not~s : rechercher le bonheur sur terre, ici et main– tenant, ... hic et nu'1c, revienta poursuivre un reve chimérique. 1964: AUTRE ANNÉE D'INTERRUPTION Les voyantes cor:tinuent a ne pas avoir d'apparitions. Par contre, Conchita et Loli ont encore des «locutions», bien que tres espacées. Avec cette singuhere faveur du Ciel les jeunes filles acquierent une notable maturité s¡::irituelle. Le 4 février Maximina écrivait a la famille Pifarré : «Je n'ai plus aucun doute sur ce qui se passe ici, parce que j'entends Conchita dire des choses auxquelles je ne sais que répondre et je ne me risque pas a pour– suivre la conversation. L'autre jour. par exemple, elle dit que l'unique croix qu'elle puisse avoir, c'est de ne pas aimer suffisamment Jésus; le reste, pour primo:-dial que cela nous paraisse, importe vraiment peu». Et de nouveau dans une lettre du 23 mars : «Conchita est tres fer– vente ; aujourd'hui elle m'a dit qu'elle souhaite entrer au couvent, que si elle le pouvait, eile irait des maintenant. Et si tu voyais comme elle est jolie ! Mais il senble que le monde ne l' attire pas ; bien sur elle aime aussi se divertir, mais toujours avec des enfants plus jeunes, comme ma tout petite et d' autres du meme age». Cependant les habitants ne changeaient pas ; le village s·améliorait sous divers aspects extérieurs. Les témoins frarn;ais qui ont écrit le livre «L'Etoile dans la M::mtagne» confirment ainsi les impressions de leurs visites a cette époque : «Les hésitants trouvaient le temps long, car le fameux Miracle se faisait, a leurs yeux, trop attendre. Peuple d'hommes et de fenimes qui avaient inlassablement suivi les qua– tre voyantes en extase, ils étaient incapables, al'exception de quel– ques ainés silencieux, et d'un certain nombre d'ames plus fermes, d'en rester a ce qu'ils avaient vu et entendu. Ils étaient incapa– bles de relier leurs certitudes a ce passé désormais révolu. Peu– ple devenu gourmand de réalités miraculeuses, insatiable meme, dont l'aveuglemení spirituel inconscient devait étonner l'étranger». 131
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