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C'était par une nuit de novembre, spécialement ventée. La veillée avait lieu dans la maison de Ceferino, dans l'attente de l'extase de Loli. Vers trois heures du matin , le vent se mit a redoubler de violence comme avant une averse. Julia demanda asa fille d'aller ramasser le linge étendu dehors. Loli se leva et se disposa a obéir : il était manifeste que cela lui cofüait beaucoup. Déja elle allait vers la porte, une lanterne a la main,. quand elle tomba a genoux en extase, se signa plusieurs fois avec la croix, se releva rapidement et sortit. Peu de temps apres, on la vit revenir tou– jours en extase le linge entre les bras. Que s' était-il passé ? La fillette l'expliqua : il lui en cofüait beaucoup d'obéir asa mere parce qu 'elle avait peur de sortir seule par une telle nuit et a une telle heure. La Vierge voyant sa bonne volonté mais aussi sa peur était venue l' accompagner maternellement. * * * Par ces jours de novembre, des frarn;ais en visite pour la premiere fois a Garabandal purent contempler quelques extases qui les impression– nerent vivement. Le plus intéressé fut le R.P . Materne Laffineur, spé– cialiste dans ce genre de phénomenes ; les témoignages de ce qu'ils virent et ressentirent alors sont rapportés dans le livre : «L'Etoile dans la Montagne» 1 . Ils revinrent, naturellement, et c'est a eux que l'on doit en grande partie la diffusion des faits de Garabandal a l' étranger. Ils y ont travaillé beau– coup. Nous pouvons légitimement penser que leur arrivée sur le lieu des nouvelles apparitions en novembre 1962 entrait dans les plans de la Divine Providence, comme élément décisif pour les faire connaí:tre. Ils nous ont laissé un précieux témoignage de ce qu 'étaient alors les veillées de Garabandal. «Lorsqu' en raison des appels, on attendait la visite de la Vierge, ni les fillettes ni les parents n' allaient se coucher. Nous avons passé plusieurs de ces veillées dans la maison de Conchita avec sa mere Aniceta, son frere aí:né Serafín et quelques visiteurs. Qui pourrait dire l' enchantement de pareils moments ? Elles étaient véritablement uniques ces nuits d'attente. Le temps se passait en prieres, cantiques pieux et commen– taires sur l'inépuisable bonté de la Vierge, chacun apportant ses pro– pres et inoubliables expériences». (1) «L'Etoile dans la Montagne» par le R.P. Laffineu~. Disponible au Centre Information Gara– bandal - 19 rue Général Leclerc - 14830 Langrune sur mer. 119