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A un moment de l'~xtase, la fillette comme de coutume présenta au baiser de la Vierge les objets apportés par les visiteurs . Parmi eux, se trouvait un petit missel appartenant a Doña Maria : celle-ci se risqua a dire a Loli, l'extase achevée : «Etant donné la rapidité avec laquelle tu as présenté les pages de mon missel au baiser de la Vierge, ne le_s a-t-Elle pas baisées t::-op précipitamment ?» «Oh non, certainement non! La Tres Sainte Vierge ne peut l'avoir fait précipitamment. Elle fait tout de fai;:on parfaite.» Bonne lec;:on pour tous, faire toutes choses grandes et petites avec le plus grand soin, sans précipitation ni négligence . * * * A Garabandal depuis plusieurs semaines, on priait pour le Concile ; pour qu'il conm1t un véritable succes, pour le bien de l'Eglise et du monde. Lors d ' une veillée de prieres a cette intention (28 septembre), il y eut meme une rrédication par un Révérend Pere Passionniste en visite, le P. Eliseo de Barcelone. L'avocat Don Luis Navas se trouvant parmi les assistantE écrivit par la suite dans ses Mémoires : «A ce moment je n'enviais nullement de me trouver en des endroits aussi réputés que Lourdes ou Fatima. J'avais la sensation de me trouver sous l'influence la plus directe, immédiate et maternelle de Notre-Dame». Pour de nombreuses personnes partageant les memes sentiments, il était difficile d'admettre que, sans jamais apporter une seule preuve, la Commission s'obstinat dans sa position que les faits de Garabandal ne présentaient auc:.:m signe de surnaturalité, que tout pouvait trouver une explication natuelle. L'inauguration solennelle du Concile était annoncée pour le 11 Octobre, fete de la Maternité de Marie. Je ne sais si la nuit qui la précéderait le Pape Jean XXIII dormirait beaucoup, lui qui a:-vait convoqué ce grand rassemblement recuméni– que, qui avait mis ~n luí tant de reves et d'espérances. A Garabandal il •,o/ eut veillée cette nuit-la. «Je passais toute la veillée, écrit Don José Ramón de la Riva , a la maison de Conchita. Ce meme jour, 10 octobre, la note de Mon– seigneur l'éveque était parue dans la presse. «J'étais venu a G&rabandal avec l'ambassadeur d'Espagne en Arabie Saoudite : Don Alberto Mestas, un de mes paroissiens . 115

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