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Les effets de cette premiere note de Mgr Beitia ne donnerent pas pleine et entiere satisfaction aux Membres de la Commission, mais ils suffi– rent pour faire diminuer notablement l'affluence des visiteurs. Au dos d'une image envoyée le 25 octobre au Curé de Barro, Loli écrivait : «11 vient moins de visiteurs qu'avant la publication de la note de l'éve– ché, mais il vient du monde tous les jours». Le R.P. Don Luis Lopez Retenaga consignait deux mois plus tard dans un rapport : «La note de l' éveché de Santander du 7 octobre a plongé dans une étrange confusion beaucoup de témoins oculaires des phénomenes, venus a la conclusion que de telles choses ne pou– vaient etre que surnaturelles». Rappelons qu'en Espagne, a cette époque-la, la parole d'un éveque était pratiquement considérée comme indíscutable. Pour la tres grande majo– rité des gens, un éveque e' était l'Eglise ... interprétation pour le moins outrée sans nul doute. * * * Il est utile de signaler ce qui arriva a Garabandal le soir meme ou l'éve– que signait cette note si sévere. Une veillée du Rosaire se tint dans la maison de Loli, dans une ambiance d'intimité, et Madame Maria Herrero de Gallardo demanda soudain: - «Dis-moi, Loli, quelle est la Vierge que tu vais ?» - «11 n'y a qu'une Vierge, bien qu'on puisse L'appeler de diffé- rents noms: du Carmel, du Pilar, du Rosaire ... » - «Bien. Mais comment est la Vierge que tu vais ?» La fillette fit une fois de plus la description de la Vierge qui lui appa– raissait et conclut avec enthousiasme : «Ses yeux surtout sont extremement beaux ! 11 n'existe sur terre rien de comparable. Je peux seulement répéter qu'ils sont super– bes: l'on ne peut faire autrement que de les regarder.» Quelques heures apres, vers 1 h 30 du matin, Loli tamba a genoux, dans la cuisine de sa maison. «Son visage, dit Doña Maria, se trouvait véritablement transfiguré ; la tete tournée vers le haut, les cheveux tom– baient sur ses épaules de fac;:on tres gracieuse ; ses yeux ravis regardaient. .. » 114