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Au cours de leurs extases, les fillettes se permettaient fort librement toute sorte de questons (apres tout, ne s' agissait-il pas d'une rencontre ave,:; leur Mere ?) mais le dialogue portait invariablement sur des points importants : - «Comment est le Ciel ? ... Dans le Purgatoire, y a-t-il du feu ? ... Au ciel, ne peut-on entrer avec un seul petit péché ? ... Est-ce que pour un pécheur se convertir coute beaucoup? ... Je prierai beaucoup pour qu'ils viennent nombreux ici et se convertissent... Et aussi pour que les bons deviennent meilleurs ... Tu sais, mon frere a tres mal a l'estomac, je ne Te demande pas de le guérir, mais seulement de soulager un peu sa douleur.» (Conchita, le 25 septembre) - «Vierge tres Sainte, fais que je ne T'abandonne pas ! Que je T'aime toute la vie. Oh! que jamais, jamais je ne Te délaisse ... Que je T'aime toujours, toujours jusqu'a la mort. Oh ! Vierge tres Sainte, ne nous abandonne pas.» (Loli, la nuit du 12 au 13) Pour Mari-Cruz, les visians et dialogues s'acheverent en ce mois de se¡:tembre. Le 18 devait etre le jour de sa derniere communication avec le Ciel par le moyen extraordinaire de l'extase. Cela faisait déja des mais qu'elle 0 p-vait tres peu d'apparitions ; mais a partir de ce jaur elles cesserent completement. Pourquoi? Seul le Ciel peut donner une répQnse . On peut tenter une éventuelle explication, comme je le fais dans mon livre déja cité 9 . Le mystere de Garabandal, bien que l'une de ses protaganistes ait été mise a l'écart et qu 1 une autre , Jacinta, conm'.it de langues périades sans extase, n'était pas pres de se terminer. Cambien de temps le mystere durerait-il encare ? Quel en serait le dé::1.auement ? (9) Mari-Cruz, pour une rairnn inconnue, avait cessé d'aller réciter le chapelet le matin au Cuadro. 111