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Des témoins comme Messieurs Caux et Damiáns n'ont jamais été appe– lés a faire leur déclaration dans la forme requise. La Commission d'enquete, responsable, se cantonna sans attendre dans l'opmion que l' événement du 18 juillet avait été une fraude habilement montée par Conchita et ses complices. Une question vient alors tout naturellement a l'esprit : Pourquoi ne plus monter de fraudes identiques, puisque des expérien– ces comme celles que vécurent ces deux messieurs en valent véritable– ment la peine ? UN SECOND ÉTÉ A GARABANDAL La journée du 18 juillet provoqua une véritable effervescence de commentaires et d'attitudes les plus diverses 6 . Pendant les derniers jours du mois de juillet et davantage encore durant les premiers jours d'aofü, le nombre de visiteurs ne cessa d'augmenter ; et comme on pouvait s'y attendre, arriverent parmi eux quelques spé– cialistes ou qualifiés ou distingués, qui essaieraient d'expliquer, de juger tout cela : tache a la vérité malaisée car a Garabandal on a tou– ché du doigt comme rarement ailleurs combien sont insondables les des– seins du Seigneur !Rm 11-33). Sages et savants de ce monde (Le 10-21) en restent déconcertés. Un discret silence de leur part serait souvent le moindre mal ! Ce que nous avons dénommé la «dimension eucharistique» de Gara– bandal prit pendant cet été 1962 un relief spécial. Les notes de Don Valentin mentionnent fréquemment: «Aujourd'hui les fillettes disent avoir rec;:u la communion des mains de l'Ange». On trouve en date du 2 aofü, fete de Notre-Dame des Anges : «Conchita dit que depuis le 18 juillet, chaque fois qu'il n'y a pas de messe, l'Ange vient lui donner la communion. Loli aussi»... Si ces communions passerent plus d'une fois inaperc;:ues, ce fut a cause de l'heure et de l' endroit ou elles se déroulaient. Ce qui s' est passé le 6 aout, fete de la Transfiguration du Seigneur, mérite une mention spéciale. Au cours de la matinée, arriverent trois Freres de Saint Jean de Dieu (Freres hospitaliers) qui avaient entendu parler des événements de Gara– bandal. Ils s'informerent avec plus de précision dans le village. Il n' était pas loin de midi quand ils monterent aux Pins pour manger quelques (6) Op. cit. 2• partie - Ch. VI p. 392 et suivantes. 106
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