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pas l'intéret, la curiosité, l'espérance. Puis lorsque la décision finale con– cluait al' authenticité de messages célestes, c' était pour le lieu élu, pour le diocese, pour le pays, la joie, la fierté, la reconnaissance . Pour nous, Frarn;;ais, citons entre autres, La Salette, Pontmain et surtout Lourdes qui vient en premier rang mondial des pelerinages. Pourquoi ce manque d'intéret désormais? On serait porté a écrire que vu l' orientation générale contemporaine vers une religion univer– selle prechant un bonheur terrestre auquel nous a destinés un Dieu bon et tolérant, préliminaire a l' éternelle béatitude pour tous, on ne saurait plus accepter ni avertissements, ni mises en garde sur la conduite des humains, ni appels a la pénitence a tout le moins invérifiables . En écar– tant de fa9on égale toutes les manifestations de tous ordres, l'on élimine celles qui viendraient troubler ou dérégler l'ordre des choses tel qu 'il a été décidé de le considérer désormais. Ne risquerait-on pas de décou– vrir que notre enthousiasme nouveau pour une générosité sans partage du Créateur pourrait etre sujet a révision, l'Eglise demeurant libre de ne pas se prononcer aussi longtemps qu'elle le juge convenable? En retra9ant l'historique des événements de Garabandal, on redoute d'y trouver l'illustration d'une telle supposition . Les apparitions se produisent de 1961 a 1965. La hiérarchie ecclésias– tique refuse d'y voir quelque intervention que ce soit del'Au-dela. «Tout cela peut trouver une explication naturelle». (On demande : laquelle ?). Alors que de nombreux curieux devenant témoins d'extases et de faits inexplicables se pressent a Garabandal, que d'illustres médecins espa– gnols observent longuement et scientifiquement les jeunes voyantes mises en présence de leur Vision, éveque et pretres semblent se désintéresser de ces phénomenes et la Commission Canonique enfin désignée par l' éve– ché fera montre de la désinvolture la plus inconsidérée, ses Membres estimant meme, se trouvant sur les lieux, ne pas avoir a se déplacer pour etre témoins d 'une extase . 11 faut ici rappeler que le Docteur Luis Morales, psychiatre de Santan– der, faisait partie de cette Commission composée de trois pretres et de deux médecins. 11 tenta lui-meme, mais sans y parvenir, d'influencer les fillettes par ses suggestions. Les Membres de la Commission se mon– trerent tous plus préoccupés de rassembler des arguments défavorables que de s'inquiéter de la réalité et de la surnaturalité des apparitions. Or a la fin de mai 1983, le meme Docteur Morales, au cours d'une conférence publique qui fit un certain bruit, tenue a l'Ateneo de San– tander, déclarait : «Si je suis ici aujourd'hui pour parler de la Vierge de Garabandal, c'est parce qu'Elle a modifié (pour moi) l'aspect sous lequel 2

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