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pouYait faire un protestant dans un sanctuaire comme celui de Loyola. «Je me décidai a retourner a Garabandal dans l' espoir d'y trouver une solution. «Nous arrivames au -.rillage, le samedi 17 mars ; nous étions plusieurs amis de Madrid, mon épouse et l'un de mes enfants. Nous vimes une premiere extase de Mari-Loli a 9 h du soir : j'observai que cette extase semblait etre entierement consacrée a mon épouse, a mon fils et a moi– meme. Raconter en détail ce qui se passa rendrait le récit interminable. «Le jour suivant, deuxieme dimanche de Careme, a 6 h de l'apres-midi, nous assistames tous au chapelet qui fit sur moi une véritable impression.» Pendant ce chapelet, M. Foeschler demanda instamment que si tout ceci émanait de la Tres Sainte Vierge, lui en soit donnée une preuve tangible, sans équivoque, plus précisément lors d'une extase de Jacinta privée d'apparitions depuis quelques jours, une preuve pour lui, pour lui seul. Aux premieres heures de la nuit, Mari-Loli eut une apparition, seule, avec marche extatique dans les rues du village : M. Foeschler pensa que les exercices a Loyola ne lui étaient pas destinés . Soudain dans la nuit déja avancée, on annorn;:a que Jacinta avait des appels et a 3 h exactement son extase commern;:a. Pendant quelque temps, M. ?oeschler se mela a ceux qui accompagnaient la marche extatique ; mais voyant qu'il n'arrivait rien, rien de ce qu'il avait demandé, il se reti::"a tout attristé dans le petit café de Ceferino. Quelques minutes plus tard, survient la fillette en extase . Elle s'ouvre le passage au milieu des assistants, va droit sur M. Foeschler et lui donne a embrasser le cruc:cfix avec lequel elle le signe trois fois consécu– tivement: lui, et personne d'autre. «La réponse du Ciel était évidente pour moi : le jour suivant, 19 mars, j'arrivais a Loyola pour commencer les premiers Exer– cices de ma vie .» Ce qui arriva ensui:e, le lecteur peut l'imaginer : M. Maximo Foesch– ler entra solennellen:ent dans l'Eglise catholique par le bapteme le 31 mars et le jour suivant 1 er avril il recevait ému sa premiere communion. Les attentions du Seigneur envers M. Foeschler a Garabandal ne pri– rent pas fin avec cette grace fondamentale de la conversion au cabolicisme. 81