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DOCUMENTO N. 0 XII Excracto duma Crónica dos Capuchinhos de Paris, composta em 1630 aproximadamente (Da Chronologie historique de ce qui s'est passé de plns considerable dan1 la Prouince de Paris depuis l'an 1574 jusques à l'année [1630]. composta pelo Padre Filipe de Paris e conservada no cód. 100 da Bib. Franciscana Provincial, cópia do ms. 25044 do Fundo francês da Bib. Nacional de Paris, que é também uma cópia feita em princí– pios do século XVIII pelo Padre Maurício de Épernay). L'an 1614 Le R.d Pere Honoré etant constitué Commissaire General de la Mission du Bresil, se resolut d'enuoier dans les pro– uinces des lndes Occidentales plusieurs de nos Peres pour y prêcher et y planter la foy Catholique, et pour Cont:nuer la Mission deja Commencéé par Ceux de Notre Prouince, dont on a dejà parlé. II en deputa 12 pour aller encor une fois dans ce pays-lã, et noma pô Superieur le P. Archange de Pembrock, Comm.re Prõal et Supe– rieur en Ces quartiers, luy donnant une obedience semblable à Celle que le R. P. Léonard de Paris auoit donnée au P. Yves d'Eureux, y adioutant seulement le pouuoir d'y reçeuoir des Nouices auec le Conseil de 2 ou 3 Peres, luy donnant tout son pouuo:r en ce qui re– gardoit Ie bien et l'auancement du Christianisme en ces quartiers lâ. [p. 374] Lors qu'ils eurent cette obeissance ils partirent pô le hâure afin de s'embarquer, ce qui arriua le 28° jour de Mars, et par– tlrent de la rade du dit hâure le Jour de Pâques, faisant voile vers l'isle de Maragnan, dans la ditte prouince des Indes Occidentalles, et apres auoir vogué en Mer deux mois et demy arriuerent dans une isle du pays appelée Moucourou, Ie dimanche 15" de Juin, oú quel– ques soldats allerent à terre; et trouuerent quelques obstacles qui ne nous pronostiquerent rien de bon; c'etoit quelques Portugais et un Prêtre Seculier qui animoient Ies Indiens contre les François, et il y eut de la Batterie, et nos Soldats apprirent que les Portugais plus forts que les François auoient dessein de S'emparer de la côte de Maragnan et en Chasser les françois, ce qui fit coniecturer à Nos Peres qu'ils n'y feroient pas grand fruit dans cette Miss:on, y aiant deux Nations qui vouloient se rendre Maitres de ces Pays. Les Sol– dats embarquez, on continua la route jusques à Maragnan, oit ils 212 [130}

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