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un tres grand dommage d'estre pnvees de l'entrée, seule, libre et seure qu'elles tiennent pour aller par toute l'lnde occidentale et y faire tel progres qu'elles voudront, ayant à leur commandement tant de Nations qui les habitent, lesquelles n'ont ny veuillent avo:r amitié ny commerce qu'avec les François; choze quine se peut faire que par la conservation de Maragnarn. Ce considéré, Madarne, plaise à vostre Majesté donner moyen audit Sieur de Rasilly de faire un voyage pour mener lesdits secours, selon qu'il est conve– nable et luy a esté promis, aux Indiens et à la Colonie qui est par delà, n'en pouvant plus faire les frais, y ayant consummé beaucoup de son bien aux premiers voyages, sans avoir esté assisté d'aucuns deniers de sa Majesté». DOCUMENTO N. 0 X Memorial apresentado por Ra.silly a Luís XJ/1 em 1618 (Este documento, assim como os dos números V e IX, foi editado em Généalogie de la Famille de Rasilly, Lavai, 1903, pp. 296-303, sem indicação do manuscrito de onde os copiaram. Para a publicação que deles aqui fazemos, servimo-nos das cópias, escritas no século pas– sado e conservadas na Bib. Franciscana Provincial, côd. 393). Supplique: «Au Roy et à Nos Seigneurs de son Conseib> Sire, le Sieur de Razilly vous remonstre tres humblernent que sur la foy solennelle de la Royne vostre Mere, lors régente et aucuns pr;ncipaux de vostre couronne et conseil, il auroit faict de grandz fraiz et dépances pour l'establissement de la colonie Françoize dans le Brézil, selon le desseing du deffunt Roy Henri le Grand, d'heu– reuse mémoire, pour l'éxécucion duque! !adiete Royne Mere aurait donné, apres le déces du feu Roy, plusieurs assignacions et partis audict Sieur de Rasilly, toutes nulles et infructueuses, qui l'auraient meu, d'affection vers vostre Majesté, le bien de son Royaume et honneur de la Nation Françoise, d'employer son bien et celuy de ses amys jusques à la concurrance de trente cinq mil escuz et d'un faire la premiere advance plustost que ceste grande affaire fust per– due pour la France, Voyant la nécessité ou estait pour lors les affai- 204 [122]