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les trois cents et deux que le Pere Archange doibt avoir fournis. Je vous ay mandé que le Pere Claude vous fourniroit pour le moins deux mille escus, il vous en baillera jusqu'à deux mille cinq cents qu'il a de quoi recevoir. On avait faict estat de cinq cents escus de Mons:eur le Cardinal du Perron, mais il n'en a baillé que cent. Si Dieu ne nous envoie quelque grâce de nouveau, nous n'avons plus qu'une partie à recevoir, dont nous aurons la résolution dans deux jours, e' est celle dont naus estions demeurez d'accord le Pere Archange et moy qui serait réservée pour la réunion de la charge du tiers à la vostre; Si naus la recevons je suis d'advis qu'elle ne soit point divertie, car je ne voy po;nt d'espérance d'ailleurs, et vous avez eu, sans cela, environ dix mille cinq cents escus, comprenant les quinze cents que j'ay touchez par deça, qui ont esté emploié [sic] pour l'embarquement, excepté les trais cents du curé de S. Nicolas, et sept cents que j' ay encorez par delà. Les filies de Viart ne sont pas propres, elles sont publiques et sans asseurance d'estre saines, Ny qu'elles se gouvernent bien à l'avenir; On fera ce qu'il soit possible pour vous en trouver d'autres. Naus ne perdrons point du temps pour la dépesche de S.' Maio. Le Pére Archange ne partira point pendant qu'il y aura espérance d'avoir argent. Les Indiens ont pris congé de leurs Majestez, ils partiront demain, J'enseigne de Monsieur de Prat les conduit. Selou que vous aurez b'en emploié l'argent et faict un bon équipage, il y en aura plus d'honneur et de profit pour vous. Songez à cela et à la réunion des charges tout ensemble, aultant que l'un et l'autre pour– ront compatir ensemble. J e prie Oieu qu' il vous ait en sa saincte garde et suis toujours Monsieur, vostre trés humble serviteur «Beaulieu». A Paris le 10 février 1614». DOCUMENTO N .º VI Carta do Padre Baltasar João, escrita desde Gaiana [ sic] em 15 de Junho de 1614, aos frades que iam a bordo do barco francês (Publicada, sem indicar de onde se copiou, nos Documentos para a História do Brasil e especialmente a do Ceará, I. pp. 114°115) Gloria patri domino, natoq qui a mortuis surrexit, ac paraclito in saeculorum seettla, amen. [ 115] 197