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-28- reglas generales, y todo depende del carácter individual de cada niño. A conocer a éste es a lo que, ante todo, hay que consagrarse. Ya Quintiliano decía (de Inst. Orat., lib. VIII, cap. 3): "perspicíat (magister)... quonam modo tractandus sit discentis animus. Sunt quidam, nisi institeris, remissi; quidam imperia indignantur; quosdam continet metus, quosdam de· bilitat; alios continuatio extundit; in aliis plus impetus facit. Mihi ille detur puer quem laus excitet, quem gloria juvet, qui victus fleat. Hic erit alendus ambitu, hunc mordebit objur– gatio, hunc honor excitabit, in hoc desidium nun1uam serebor." Para este efecto, la primera cualidad que ha de tener el maestro es la autoridad. Rollin, "Traité des Etudes", Tom. IV, del cual tomamos muchas cosas, la ha definido muy bien: "Un certain air et un certain ascendant qui imprime le respect et se fait obéir. Ce n'est ni l'age, ni la grandeur de la taille, ni le ton de la voix, ni les menaces qui donnent cette autorité, mais un caractere d'esprit égal, ferme, moderé, qui se possede toujours, qui n'a pour guide que la raison et que n'agit jamais par caprice ni par emportement. C'est cette qualité et ce talent qui tient tout dans l'ordre, qui établit une exacte discipline, fait observer les reglements, épargne les réprimendes et pre– vient presque toutes les punitions. Or c'est des le premier abord, des le commencement que les Maitres doivent prendre cet ascendant. S'ils ne saississent ce moment favorable, et ne se mettent des les premiers jours en possession de l'autorité, ils auront toutes les peines du monde a y revenir, l'enfant fera le maitre": "Animum",et l'on peut dire aussi:"puerumrege,qui, nisi paret, imperat" (Horat. Sat. 2, lib. 1)... "Le premier soin d'un écolier qui a un nouveau maitre c'est de l'étudier et de le son– der. 11 n'y a ríen qu'il n'essaie, point d'industrie et d'artifice qu'il n'emploie pour prendre le dessus s'il le peut. Quant il voit toutes ses peines et toutes ses ruses inutiles, que le mai– tre paisible et tranquille y oppose une fermeté douce et raiso– nable, mais qui finit toujours par se faire obéir, alors il cede de bonne grace, et cette espece de guerre ou plutot d'escar– mouche, ou de part et d'autre on a taté ses forces, se termine heureusement par une paix et une bonne intelligence qui re-
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