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(46) FRAGMENTA BIOGR. S. FELICIS A CANTALICIO ETC. 389 dévotion qu'il avoit au sainct homme en un Agnus Dei. Et une fois, [f. 38lr] estant entré en quelque maison, se trourn environné de dix hommes contre luy, desquels peu a peu il s'encarta secreten1ent sans endurer mal quelconque. Et une fois tombant d'une haulte tour plus de cent pieds de hault, un chacun pensant qu'il fut mort, avec grande acimiralion de tous il remonta dereschef tout aussy tost pour y re– prendre ce qu'il y avoit laissé. Il réputa ce cas a la vertu du sainct habit que luy avoit donné F. H.eignier. Or ce sainct homme :F. Reignier demeurant a Tode ( 56), ou il failloit passer une grande eau, il y entra dereschef pour y aller querir son s¡;:andal, qu'il y avoit laissé et en sortit semblaiJlement sans estre mouillé. Il eust aussy pour sa grande simplieittS la gran~ de parler faee a face a N.S.P. S. Frarn;ois. Une fois, estant le dict frere au lieu de N orscie ( 57), les freres enlendirent ung grand bruict en la chamhre du :F. Reignier et voulurent s¡;avoir d'ou procédoit ce grand bruict et eomment il 11' avoit enduré aunm mal. Et l' ayant prié gran– dement (avec pron:wssPs de ne le déclarer a personne), de s¡;avoir que s' estoit; a la fin il leur clict que le Séraphique P. S. Frani;ois luy estoit cschappé ele clevant luy, et ne luy avoit seeu tenir. Et monstroit que s'avoit esté luy qui avoit faict td hruiet en le voulant prendre et saisir. Une aultre fois les frpres avoient ieusm~ le earcsme de l'Epi– phanif-, et a la fin cstanl allez rendrc ¡¡;race au ch(rur, ilR tournerent tous au Perc Gardien affin qu'il leur donna la hénédicLion promise par S. Fran¡;:ois a ceux qui i<:'usnerent le dict caresme. Et Gardien donnant la hénédiction aux fri~res, F. Heignier vit le [t. 381v] cru– cifix ele hoi,; qui estoit au ehreur devanl le,; freres qui osta sa main droiele allachéc a la eroix avec le doux et donna la hém;diction a tous les frpres et dqmis remit son liras deresehef en son lieu. Estanl mw fois compagnon d'un prédicatnir qui estoit all<~ pres– cher le caresnw, et ayant le cliet prédicateur estainet le íeu et le fusil pour veoir ee que feroit F. Reignier, n'ayant poiut de fru, ou sortant de la porte pour en aller querir, il y trouva au cfovant cl'ieelle porte un charLon miraculcuscrnent alhmu;, duqm'l il print de feu et porta la lumiPrc au dict prédicaleur ( 5B). II dormoit clans une fo– resterie ;;,éparée clPs aullrPs et demanda au P. Gardien licencc pour coucher en une celle disant: «Il at une beste qui ne 1ne laissc dorminL Et depuis il se rt>penta d'avoir dt•rnandé cela pour n'avoir donné ee eon!entenwnt au diahle, eombien que le Gardien luy eonnnancla par ohédience de n'y plus aller reposer. Allant a Home, comme il fut arrivé, le eousiniPr n'ayant ríen pour luy faire la eharité, voiey tonl a coup qu'il yit un chien qui (56í Primum in hae urbe coenohium exstruitur an. 1554,, sed an. 1571 ad aliam sedem transfertur, in qua Raynerius snpremum diem obiit. Cf. IIRANCESCO llA Y1cENZA, O.F.l\LCAP., Origine e svilu¡,po della prodncia Serafica dal 1530 al 1600. in Quarto centenario della provincia Serafica dei 1'.lirwri Cappuccini, p. 21, 25, Assisi, 1930. (57) Matthias a Salo (ef. loe. cit., p. 587) ídem refert, quamvis diverso mo– do. Ad hane Nursiae civitatem vocati sunt Fr. Capuceini an. 1537. Cf. FRANCESCO DA VrcENZA, loe. ( it., p. 18. (58) Concionator vorahatur Benedictus a Gualdo, qui rem detulit Urbano u Trevi, uti ex proeessu benlificationis ronslat. Cf. Tudertina, p. 53.

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