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(26) FRAGMENTA BIOGR. S. FELICIS A CANTALICIO ETC. 369 relaxés, consoloit les affligés et les exhortoit au bien. De maniere que tout ce qu' aux autres servoit de relaxation, en luy estoit maliere d' oraison et perfection, ne pnclant iamais le temps en faisant la queste par un trop long converser avec les séculiers; ains continuellen1ent estoit aUentif aux divines inspirations et colloques intérieurs entre Dieu et en son áme. Et combien qu'il ne ful curial et délicat de na– ture, ains plustost comme simple villageois, il se comportoit toutes– fois fort aimablement et modestement avec lous, et donnoit a touttes sortes eles personnes une sainete satisfaction, tant aux cardinauls, sei– gneurs que simples gens, restant tous de luy grandement édifiés et consolés. La multitmle des freres qui demeuroient au couvent de Rome le constraignoit a sortir tous les iours hormis les festes, el bien souvent deux fois le iour. Lequel travail il faisoi t si volontiers, que souloit dire: le ne suis point fren', mais l'mme des frert's, et ie demeure avec eux. Et il se ioussoit si grandement d'icel humble office que iamais il [f. 365v] ne vouloit aller dehors (ia¡;;oit que pour aullre service) que tousiours il n'eust sa besace sur lt>s espauls, lny semblant n'eslrc eon– venable soy monstrer aultrement. 11 ne se plaignoit iamais de trop grand laheur; ny pour un semhlable offiee prenoit oceasion de plus grande eommodit<\ ne se départant iamais pour cela de la comuneauté et commun vivre tanl au mangt'r que de venir a l'église et a lous les aultres exercices. Touttes ses parolles estoient tousiours meslées de la gráce et amour de Dicu, enflammant tous ceux qui les oyent, eommc pour exemple on peut voir par les parolles aux parollcs que déboucha en l'estude d'un advocat et en la lihrairie cfo JUonsicur Amlré Moutine Neufile (10), lequel preschoit aux juifs. Car regardant en icelle li– hrairie ou estoit une grande quantité des livres avec l'image du cru– cifix, el estant a bien regarder la dite image et dict au doetcur: «Voyez vous, seigneur, tous ces livres ont esté eomposés pour recoguoistre et entendre ccluy la )) (luy monstrant le crueifix). Et semblablement monstrant a l'aulre icel crucifix il dict: « C'esl icy la loy embrassée de Dieu l). Et autres semhlables parolles qu'il souloit dire, lesquelles donnoient signe de la lumiere intfrieure. Ce que monstrent aussi plus dairement ses petits versets qu' il. souloil dire et composer a l'oraison et les donner a cPux qui les vouloient avoir par dévotion (ll), a si:;avoir: « Jésus, Jésus, prenez mon creur et ne me le rendez plus )). Lesquelles parolles il disoit tousiours iusqu'a la mort. Et estant allez les freres aux sept églises durant le ehapitre général célébré l'an 1583, le général F. Jaeque de Mercal Sarsine (12) [f. 366r] en un (10) « In studio cniusdam aclvocati, et bihliotheca D. Anclreae Martini neo– phyti, qui praedicabat iudaeis )). Cf. MATTHIAS A SALO, Vita, loe. cit., p. 213. (11) Ex testimoniis fide clignis B. Zucchi (rf. Vita, p. 80-82) transcripsit tredecim huinsmodi cantiunculas. (12) Jacohus a Mercato Saraceno ad supremam Ordinis dignitatem evehitur mense maio an. 1584. Cf. MELCHIORRE DA l'oRLADURA, Un catalogo inedito dei XV o XVI primi Superiori generali dei Mjnori Cappuccini. in Collect. Franc., 1936, t. VI, p. 78. Matthias a Salo (cf. Vita, loe. cit., p. 213) hanc paragraphum omittit, nimimm: « Et estant... veulx tu d'advantage? )). Ratio invisendi septem Urbis ecdesias satis nota est. Cf. P.G. BAcc:1, Vita di S. Filippo Neri fiorentino, londatore della Congregazione dell'Oratorio, p. 49-52, Pisa, 1874.
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