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8 8 tantes os habla, procurando aprovecharse de ellos oyéndolos con el mismo espíritu y afecto con que han sido recopilados. A todos se dirigen y para todos hablan los Avisos, pero cada uno se aplique así propio las enseñanzas que dan. Si el demonio hiriese la susceptibilidad de alguno que se recuerde aquella sentencia de S. Jerónimo: "Cuando se escribe contra los vicios sin nombrar las personas, el que se enoja se culpa a sí mismo". Pido a Jesús y a María les llenen a todos de sus bendiciones. De todos affmo. y menor siervo en Jesús y María. Lugar + del sello. Fr. José de Calasanz de Llevaneras, Visit. Gen. Arenys de Mar, 24 enero 1894. * * * * [INFORME AUTOGRAFO DEL P. CALASANZ DE LLEVANERAS, VISITADOR DE LAS PROVINCIAS DE ESPAÑA (abril 1894)] [Fotocopia en APCV 031 /13 ; original en e! Archivo General de la Orden en Roma G 62, II; un resumen en APCV 0 3 0 /2 /f] J. M. J. Fr. abril 1894. Rme. P. Général, Voici, le plus résumé possible, l'état des Provinces d'Espagne. A.- Toledo 1.- Cette Province (ou plutôt certains éléments qui la composaient) était avant et après sa fondation l'objet des principaux soucis des Supérieurs, à cause de plu­ sieurs individus que de longtemps la travaillaient. L'influence nefaste de l'ex-P. Cajetan d'Igualada unie à la grande fourberie révolutionnaire de l'ex-P. Bernabé d'Astorga et a l'effonterie et audace de l'ex-P. [Lorenzo de] Mollina firent ensuite de la pauvre naissante Province comme un centre de rebellion et de calomnies et sophis­ mes. Le tout aidé par les dyscoles de France. 2.- D'un autre coté l’ignorance des lois et choses de l'Ordre unie au caractere voluble, imaginatif et ardent de ces régions chaudes et presque tropicales dans ses in- ceurs, végétation naturelle, etc. avaient preparé le terrain pour faire resusir les cons­ pirations et tranperies des chefs de révoltés et conspirations. 3.- De plus, à ce caractère ardent et vo lub le ajoutez les habitudes des Supérieurs de faire à leus guise, d'agir sans controle de lois de l'Ordre, et cela dans una certaine bonne foi, à cause de l’ignorance grande des choses legales de l'Ordre, ignorance excusable en bonne partie, vu que pendant plus de 50 ans l’Ordre fur sup­ primé et même le saint habit interdit dans notre patrie espagnole. Les quelques vie- llards qui rentrerent, come en général furent chassés des convents étant encore de pe

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