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56 TERREUR 1JEl:i ROL'l'IE!'HS E~ t'.-\. V.-\RRE . [ 11;!8) cloc, battaient en retra ite rnrs l"Est. On arnit (fabord cru qu'i ls allaient se dirig cr de nou,·c::i u ,·c1·sla Bourgog ne ; la Yille rle Uii,lc, en Suissc, lrernlJl:Jde rc,·uit· c:esécorcheurs 1 . Il n'en ful ríen : les souclards Lle Rodrigue longerent les frontieres des Étuts clu cornte de Foix, traversnnl rncme, sans qu'il pút s'y opposcr, le pays de i\Iarsan, contournant le Béa rn el l'Arnrngnac pour gagner Condom et les lieux d'alentour . Rodrigue et Poton de Saintraill es étaient a leur tete 2; ils s'emparerent de quelLfues places a fa frontiere un Bigorre et occuperent Montréj eau, oü le bútéll'<l de Bourbon les avait devancés. Le clanger devenait imminent pour le comte de Foix. Cha rl es YII avait tenté un dcrnier efl'ort pour délourner de léur ron te ces bandes in(lis<.:iplinécs ; la prorncsse d' un sul1sicle desliné ú Jeut· éLre répart i ne put meltre 1111 f'rein .:t lcnrs conn, itiscs. La Gnyenne et le Lan– guecloc avaicnt loujour s 6lé la torre promise eles routi ers ; ils en faisaienl le11r líen tle rendez-vous lorsqu 'ils ne sarn ient plus oü po1·ter leurs ravages . Le comte ele Foix restait seul pour Jeur tenir tete ; la lerr eur se répanclait de nouvcau dans tout Je Midi. Un moment l'on c:1·ut menie que les terrib les envahi sseurs allaient se répanclre dans lout le Béarn et f'ran– d1ir les frontieres de la Navarr o. Le '13 septembre . le comte de Foix manclait tL la reine, sa bello-mere, des nournllcs gl'Osses d' inquiétudes 3 • Les routi0rs, disa it-il, s'appretaient a passer les monts. .AussitOt le procur eur d'Llltra-Puertos se mil en devoi1· ele f'airo gar dor les ports ele Saraza, Aezcoa, Va l d'Er ro et BazLan . Cinq jour s apres accouraienL ü Saiut– Palais le pri eur de RoncoYaux et Lionel de Garrn, a11i1on– ~:ant, ele la part clu cornte ele Foix, crue les ge ns tl'armcs approchaient, snr les instances du sire tl'Albrct , (ftti rnynit Ju sans doule 1111 moyen commode de se cléhan asser ele !out· tlangercnx voisinage 4 . Mais ce ne Cutencorc qu'une fausse alerto5; le péril était ailleurs . 1. Quichcrnl.. op. cit ., p. 160. 2. l\lich el du Bcrni s, éclit. Buchon, p . Gü(S. 3. « Muy qucxacl es », dit le lcxtH espa.gno l. l.1,. Al'ch. de Nnva rr e, lir oit· 'l'iti, no 2;:,. ti. Cl semb lc cepcndant qu e le ch,Ueau de ::iaint-Jean-Pied-tle-Porl

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