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[H23-1436) PUISSA.KCE TERRITORIALE DE JEAN ¡er EN ESPAG.KE . 21 que d' Urgel, la haute juridi ction sur la Yallée d'Andorre, qui conñnait a ses possessions catalanes. La d comté de Cas– telbon, la plus importante de toutes. - elle ne comprenait pas moins tle huit cháte llenics, - était le centre autour du– que! venaient se g rouper les petits pays succossivement ac– quis par les prédécesseurs ele Gnslnn n-: le p:iys do Harid::1, poste avancé Yers la C:erdagne espag·nole, la Yallée d"Assua, ª "ec les clu\teaux de H.ialpet ele Sirolp, le Yaltic C::1boet, les rn llées de Hil>alera, de Santa Cecilia, de San Juan. ele Tirbia , de Valf'errcra 1 • Les lnttcs inccssantcs qui désoleront le nord de l'Espagne au quin7.iemc sit:·clc dov::i.ient fournir :rn nrn.ilrn de possessions si nombreusos l'occasion ú chaque instant renourelée d"inton enir clans ce pays et d'y prendrc une au– torilé lle plus en plus pr6pondéranle . Si ron songe que lo j cune prince qui al lait g·ouverner ces vastcs domaines se trouvait étre aussi le gcmlro du roi ele ~arnrr c, et que, quel– CJ ues années pius tard . la Na\':.U'l'e, l':\ ragon, la Catalogne, le royaurne eleYalcnce allaient, par suite ele la mort d'Al– fonse V, se tronver rónnis sons l' unique dominntion tln heau-pcre de GasLon IV, on s'cxpliqucra a quel point dut ctre ex<:iLée par la pcrspeeti"e d'nn lcl liéritage l'amhitiou de ce jeune pr ince, et r on comprcndra qu'i l ait fait de son acquisition le hut constanl Je ses eU'nrts. On apprécicra mieux aussi sa politil1ue rranta ise. Corles, Gaston lV aurflit pu mieux que lout autr e tleYenir dans le Midi le cll:11npion de la f6ocblite <'ontrc le pouvoi1·royal; il ne le YOttlul point. Le concours clu roi de Fran co luí éLail néccssai1·e pou1· l o succes de sos dcsscins au <lelü des Pyrénées ; aussi sera-l-i l le ñclele scn itenr de Charles Vll et ele Louis XI, el de cctte ficlélilé de plus de trente ans il ne se déparLira c1u'an mo– menl ou les intcnlions llo::;tilcs tic re <lernier prince menace– ronL la rénssile ele sa granrle oouHe. 11 ne cra indra rncme pas alors d'entamer avec son suzerain une lutto r1ue la rnorL viendra lrop tul inlerrompr e : tant était forte en luí la con- 'l. Cf. Bladi' •, Posses sirms eles coml es rle Poi~,;en Colnlogn e (da ns D. Vais:;cle, lli stoi1·e de Langu ecloc, éolil. Prirnt, t. VJJ, pp. ~ l et suiv .).