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14 ATJTORITÉ DE JgAN 1er DANS LE MIDI. [ifü-US6] sur le sirge que le pape lui arait nssigné; le comte y voyait un double intóret : ralJaisser dans un de ses rnernbres la ma ison l'ivale <l'Armagn ac ; c::ont.ribuerensuite a accroitr e la grandeur de son nom, en établissant dans la succursale de Rome le ca rdinal son rrere; il connaissait a~sez ce derni er poul' sa\·oir <1u'a\·ec toute l'autorit é de son caractere ec::clésiastique il ne manqnera it pn de servir dans celle partie du Midi les inlérets do sa famille. C'est alors qu'on vit une grande manifeslation mililair e : les troupes cl11 comte traverser dans toutc sa largeuP Je Languedoc, sournettre le Comtat, ¡¡ssiégc r la Yille ¡:ontiñcale et y entrer triomphal e– ment., bravant les foudres des Peres du concile de BAie et les Landes de Rodrigue de Villandrnnclo, leur généra l cl'oc– cn~ion. Cette intervention harclic du cornte de Foix dans un débat religioux clerait lui assurcr davanta ge le rcspect eles popnlat.ions par le déploiement de fo1•ces qu'e lle ava it entr aíné. Sans doute, il n'en ava it personnellernent retiré aucun avantage mat6riel; mais une fois de plus il avait afflrmé sa volonté de ne laisse11nulle part entamer l'hon– neur ele sa maison, et son preslige s'en était considérable– mont accru. Déja a l'époque du schisme qui orí 14·l5 av;tit divisé l'Église, il avait cru nécessaire d'int e1·venir,en allant avec les autres pPinces d'Europ e somrner Beno1t XIII de ren<rncer, comme ses denx rivaux, a la cllaire de Saint– Pierre; son frere, le cardina l, avait ensuite représenl.é ses États pyr énéens a l'élection clupape Martin V. - On le voit, .Jean ¡ar ne négligea jam a is une occasion ele se méler a toutes les atfaires oü la grancleur de sa maison pouvait trouver quelque profit, et c'était la puissance la plus incon– testéAdo la Franc e méridiona le, le nom le plus illustr e et lo plus glorieux entre toutes les grandes l'amilles féoclales du Midi r1u' il laissait en héPitage a son j eune fils. La p0liLiqueque les princ es ele Foix suivircnt en Franco ne ñt point seule leur grandeur; le role q~fils jouerent dans les atfo.it •es cl' Espagne , soit a titr e ele propri étaires clans ce pays, soit c0mme aHiés des princes espagno ls, y contribua beaucoup anssi. 11 importe d'insi stel' lá-dessus et de pré-