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[Ul?- U3-0J ABA ISSEMEt\1' DE LA MAIS0l\ D'AR~! AGNAC. 13 lui suscite toutes sortes o·embarras, lance sur ses frontieres les bancles de rout.iers, heureuses de servir ces quel'elles de J)rince ¿t prince, soutient en clessons t.ousses ennemis. ún le ,·erra, penclnnt les premieres annee::;de Gaslon IV, profiter de sa j eunesse pour essayer de rcconquérit-, mais sans suc– ces, une par'lie de cette préponcléranco que Jean 1°r semblait avoir définit.i,·ement accaparée. Le ternps était passé oú les comtes cl':\rmagnnc pouvaient prétenclre clernnir pour les comtos de Foix des rivaux rodoutablcs; aussi verr a-t-on, penchrnt la secondo moitié tln c1uinzit'me sieclu, la polililJUC de Gnston IV se mollilicr il leur endrnit et la lwine séculairo des deux fotnillcs (ai re place ü une alliance au moins tacite; rneme, il ne tiondra pas au comlo ele Foix de sauver· ele la ruine inévilaule le dern ier comte cl'A.rmagnac . La force morale et malérielle dont le comle de Foix dis– posait .\ l'a \'enemcnt ele Gc.1ston lV éta it done immense. C'était a,·ec un légitime orguei l qn' il pouvait s' intitul er « comte pat· la grc.'lce lle Dicu »; le roi ele Franco n'éta it pas oncore en 6Laltle luí inlcrdir e ele porler ce litro, comme il le fil quelques années plus tarcl; l'oút-il voulu, le comte de Foix ét;rit capaulo de l11i tenir tele. Jenn ¡cr en avait donné plusicurs l'ois la pre urn : n·avait.-il pas, pendant des années enticros, détcnu c :0111. re t.outllrnit la ville et le palais épiscopal de Béziers?, el aux supplications de l'évequc, aux remontrances tlu papo et Ju roi n'ava it-il pas répondu par des parolcs hauta inos, par un refus for·mel ele céder?- C'ótait lá un lle ces exem_plcs de f'orce IJrulalc que soul pouvait se permettro le puissant scignour qu'é lait Jean 1cr. Qucll111os années apres il tlonnait encore ele son autor ité une preuve éc.:latante r1ui cut dans toutcs les contrées mériclionales un grant! rctcntissc111c 1t ; nous rnulons par le!' de son expédi– tion dans le Comtat Venaissin. Sou !'rcre, le cardinal Pierr e de Foix, qui, toute sa Yie , mit sa haute inllnence d:rns l'Église au serricc de la maíson d'ou il éta it issu, avait été nommé en 1-132 par lo pape gour orncur d'Avignon et du Comtat ;_mais le cardi nal cspagnol Carillo lui disputait la ploec et , Hec l'appui dn cardinal cl'Armagnac, l'y avait murne deYancé. .Jcan ¡cr onlrcprit d'aller asseoit· son frcre