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12 PUISSAKCE TERRITORIALE DE LA MAISON DE FOI ~L [Ht:?-H36] d'un roi n'éga lat point en puissance ce scignen r , dont une simp le couronne comtale ornait Je blason. Cette grandeur territorial e, qui f'aisait sa force, n'avait pas peu contr ibué non plus a étendre l' infiuence du comte de Foix . Déja sous Jean ¡ er les visées politiques les vlus hautes lui élaient permises et nul clans le micli de la France ne pouvait lui disput er une suprématie que la royauté fran– ~aise était la premiere a rcconnaitr c et mcme ~1 consacrer. Non seulement elle lui confie la l ieutenance généra le en Languedoc, rnais lors<¡ue,en 1427, Charles VII crée r1uatre grands commandernents militair es, c'est au comte ele Foix que rcvient celui ele Touraine et de Blésois 1 • Char les d'Al– bret, a qui est clévolu le grand commantlcrnent eleGnyenne, est son beau-frere, et runion de ces cleux g r::incles maisons féoclales de Foix et cl'Albrct, qui, un 1110111ent brisée, devait se renouer a Ja fin du quinziéme siecle, renforce singuliere– ment l'autorité du comte Jcan. Son frere MaLhir.u est ma1tre clu Cornminges, le comte cl'Astarac est son allié. Seul , le comte d'Armagnac, qui pendant de longues années aYait pu songer a contr ebalancer dans le Midi l'intluence clucomte de Foix et qui y ava it parfois réuss i, se tient a l'écart, jaloux 1.l'une puissance qu'il ne pcut plus égaler, prét a profiter des moindres circonstances pour l'affaiblir. La haine qui n'avait .cessé d'existe1· entre les deux maisons tlcpuis l'époque ou .les comtes de Foix étaient devenus vicomtes de Béarn était loin de s'étre apaisée avcc le temps. La victoire remportée a Launac par Gaston-Phébus a\'ait été un premier coup porté a l'ennemi hérédita ire; la fln misérah le du gra nd connétable Bernard avait considérablement aíl'aibli l'influence de sa .maison; Jean lº' en acheYa la ruine . La concession qn'il se fit faire <lucomté de Bigorre par le roi de Franc e au dútr i– ment eles droits que prétenclait y exerccr son rirnl irrita prof'ontlémenL ce derni cr en lui donnanl. le senliment ele son impui ssance . Trop failJle pour cn trer ouYertement en lulte avec le comte de Foix, le comtc d'Arm::ignac ne néglige aucune occasion de lui nuire par des moyens détournés : il L Cf. Beau1,;ourl, Hislofre de Cha?'les VII, l. JJ, p. 13'1.

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