BCC00R50-5-1900000000000000000410

[t4-!2°UOOJ SITUATI ON DES ÉTATS DE FOIX A LA MORT DE J EAN ¡cr. 1 { D'ai!leurs , routiers ou g·ens d'a rmes royaux, c·etail pour les populations la meme chose : elles payaient pour l'éloigne– ment aussi bien des uns que des antres 1 • On comprend que les contrécs YOisines des domaines du comte de Foix enviassent leur silnat ion. Anssi n'élait-il pas rar e de voit· des villes, des Yillages, de simples particulicrs se donnel' a ce prince ou se mettre sous sa protection ; on en verra cncore des exemples sous Gaston l V. Dans les domaines t'uxéens la policc était du moins relalivcmenl bien faite, et si les habitants éta ient parfois sonmis aux vexations cl'es ge ns de guerr e, les Étals du pays exprimaienl aussitót leurs dolóances que le comte écoutail toujours. Les frontieres et méme l'i nlérieut· dn pays étaient p1·otégés par de nombreuses Corteresses, l'orga nisation militair e y était Corte. et les récentes acqL1isitions de Jean ¡ or lni permetta ient de tenir en quelque sorte toutes ses torres sous sa main. Sa politique d'ag t·andissement territoria l avait été plcinement couronnée de su~ccs ; les clforLsconstants de ses prédécos– seurs, qu'il avait si activemcnt repri s, avaicnt tenclu vers un but unique : le groupemcnt de leurs dornaincs en un soul tout et l'occnpation ininterrornpuc de la ligno des Pyrénées. A la mort de .Jc::111 l""", le but était pl'csque atteint.; Gaston lV devait mettre la derniórc main a l'reuvre pouss6e si loin par son pere. Des vallées de la Soule aux í'ronticres occidentales du Roussillon, tout le pays obéissait sans conloslc au comtc ele Foix. Au pat rimoine héréLlitaire, formé pa1·les vicomlés do Béarn , de Marsan, de Gavardan, de Nébouzan et le comté de Foix, étaient venns s'ajout er successivcrnent la Big·o1Te, Mauvcsin, le Villemur, Auteri vc, Thor , Calmont, Marque– l'arn, la vicomté de Lautrec. A sa mort, Jean ¡cr éLaitsans conteste le plus grand propri ótaire torri cn dn micti de la Franco. Si l'on songe que ele l'aulre coté des Pyrénóes, en Espagne) il avait poursuivi une politique analoguc et que , comme on le vecra, les résulta,ts n'en avaienLpas été moins féconds , on s'cxpliquera aisémcnl qu' a cette époque p1us 1. Cf. Quicherat, Rod1·igue de Vitlandrn n clo. P,nis, 1870, in -8º, pass iin .

RkJQdWJsaXNoZXIy NDA3MTIz