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SON ADMTNISTRATION. 3¡3 comté de Pallars ne se firent pas faute de ponsser des inrur– sions sur ses frontieres •. Les épidémies qui sévircnt ct:rns le midi ele la France n'épargnerent pas la vallée de r Ariege i; le chiffre de la population baissa ronsidérablemcnt s. Gaston IV chercha-t-il a améliorer cette situation? Les grosses clépenses ou il se tronvait .entrainé ne le lni permi– rent guere. Cependant, on le voit défencll'e anpros du roi de Franc e les intéréts de ses snjets aussi sournnt qu·¡¡ le jugea nécessaire; les conflits étaient fréquents entre ses t'onction– naires et ceux du roi ~; le s~ 1 stemc si <·omplic¡ué des dro its de douane qui était alors rn Yif4'11eur en laisail :::;urgir t.ous les jours de nouveaux. Pou1· ne citcr qu'un 1'xo111plc, en '1452, les sénéchaux de Carcassonne et tic Toulouse próLen– dir ent installer eles collecteurs aux pas de Merenx, de S:=iinle– Suzanne et de Vicdessos, afin d'y percevoir, au nom du roi, un droit ele reve sur les marchanclises sortant du comte de Foix·; il ~'ensuivit un proces devanLle Parl ement eleParis5. En '1446, Gaston réussit a sauver ses sujets de la traite foraine6. Mais la plus lourde tliche qui pesát sur le comté, c'éta it les aicles demandées par le comte en moyenne une fois par an . Les États réunis délibéraient sur le chiffre a accorder; hien que moins indépendants que ceux de Béarn, ils ne craignaient pas de repousser parfois les prétentions exorbi– tantes du souverain; ainsi firent-ils lors de la guerre ele Comminges, sous prétexte que Gaston n'avait pas ~ inter– venir dans un dift'erend ou ses intérets n'étaient pas en j eu 7; 1. Cf. ci-dessus, cbap. x. 2. En 1461-1462 notamment, un e épid émie décima la population (Lahond es, rl nnales de Pamiei·s, t. l, p. 281). 3. Pamiers, qui en 11!10 comptnit 098 chefs de famille, n' en avait plus que '190 en 1'139 (!bid., l. J, p. 250). '1. En 1!¡li3, PiP.rre Foumier, d'Ax, refusc de pay er aux officiers royaux le dr oit de revc 011 foraine (Arch. de l'Aricge, Invenlaire des Ai·chives ele Foio:, en 1760, t. J, p. 15). F,n f/il¡/1 , Je sénécha l de Tou – louse int ervient au snjetdu pny ement de ce <lroit aupres du sénéchal de Foix (ibicl.). 5. !bid., t. J, p. 13. 6. Lahondés, op. cit., t. 1, p. 263. 7. !bid., t. I, p. 253.

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