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f1{~3-U3GJ JEAN ¡or GOUVERl.\EUR DE LAl'iGUEDOC. 7 entre les rnains du lienlenant général le roi abdiquait son autorit ó sur ces p1·oyinccs méridional es, cncorc si peu fran– ra iscs ; a peine capable de sauYegarder son patr imoino au 11ordde la Loire, il ne pouvait songer ü 0xercer dircctcmcnt · son autorit é sur eles pays que l'inlluence ang-laise avait si profondément pénélrés : trop heurcnx de pouYoir clélég ucr l'exercice Lle la souveraincté ,\ un v,1ssnl nsscz puissnnl pour tenir lóle a l'élr:rngcr a vec ses proprcs f'orces, nu risque de Jui Jaisscr prentlrc des ::illur es crin cll'pe1Hh111<:e men;:ic;antcs ponr la prérogalivo royale. De rail. pend,rnl les lJL1i11z0 ou scizc années qu'il resta en posse::-::-ion de ccLte cliarge , Jc:111 Jcr f'ul le maitr e inconlesló des contr0cs qu'il ótait clwrg6 de gou– verncr au norn du roi. ;\í'finn er qu 'il ..'acquilla de ses f'onc– tions avcc modération et inlégrit é sera it beaucoup trop dir c; il se senlail lcllemcnt furl, lellemenL á l'nlJri d'un o disgrac c qu'il abusa sour enl Llu pou\'Oir cliscrétionnaire dont il dis– posait et se laissa parí'ois aller aux piros actos d'arLitrair c . i\lais pen lui importaicnl les plai11les tics populations sou- 111isc parl'ois a ele clu1·s ri'gimcs, les r:wages de ses troup es rivali sanL crautla ee UYCC l<'s ro11li(·rs qu' cllcs clevaienl com– haltre, les cx:wtious de loutc:ssorlcs commises sous son nom: arce son ::tY<:u; loul do iLponr lo micux dt•s c1u'il s'ag-issait de ses inlércts pcrsonncls. S011s eouleur de sau,·cganll•r ceux de son maílrc, il 11c lravailla il que pour lni-mcmc, et il f'ant ret.:onnallr e qu' il uc laissa échappcr aucune oc:c:asion tl'úlen– drc ses dornaincs on de dé\'Clopper son inllucnce : il se f'ai– sa il payer el.ter les préLccmuus scrvices rcndus a la cause roya le. 'fout lui ét~1it bon, argent commc len es. Ontre la pcnsio11 annue lle dont il arail slipulé Je payemcnl en cntranl clans J'alliance clu rui de Fr anc:c, les sommcs qu'il prélerait sur le lresor royal étaienl énorrncs; de::-sulJsides que, pour la dérensc tic la provincc, \'Olaicnt tous Jcs ::ins les Jt t.als rk Languedoc, une honne parl allait asa bourse particulie rc ; étail-il ü c:ourl d'orgcnli il ne se faisait poinl raule de c:on– Yoquerexlraonlin airPmenLlcs Jttol::;. QuanLaux ac;quis 1 i,tions terril ot·ialos qu' il réussit ~, c:l'.Lun1ucr au faiblc g-oliverne– rnenl ele Charles Vll, elles rurentconsid éraLlos. Dc.i~uiSiJH'<. \S

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