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354 ~IORT DE GASTON IV. [1.li ~J il ne put aller plus loin; il tomba malade d'un mal qui en quelques jour s l'emporta. Le 9 j uillet 1 , il faisait son testa– ment, par Jeque! il instituait son petit-fils Francois-Ph ébus son bériti er et demanclait qu'apres sa mort on restituat a son neveu les vicomtés de Lautrec et Villemur qu'il avait cléte– nues toute sa vie 2 • Suivant son biographe , la comtesse Eléo– nore aurait assisté a ses dcrniers moments 3 • ll expira ce meme mois, le jour de la féte des Sept Fr eres martyrs, a qui il avait une dévotion particuli ére. La veille de sa mort, conte Guillaume Leseur, ,, il luy souvint qu'il avoit de cous– tume, a toutes et quantes foiz que la feste des glori eux mar– tirs les Sept Frer es entrevcnoit, il í'aisoit en Jeur propre jour solempnellement dire sept messes a l'onneur clesdits saints. Si clemanclnmondit sieur lo prince a ung sien maistre d'ostel quant seroit la dite les te : lequel luy dit qu'il s'en estoit rememl1ré :1 lJonne hcure, car il estoit alors leur vigille . Et adonc mondit sieur le prince luy orJonna el commanda qu'il fisl dir e !ese.lites sept messes, ce qui f'ut fait an lendemain <Juiesloit le jour de leur f'este > '· Son co1·ps rut transporté a Orthez, mais son creur resta ü Notro-Dame ele Ronccvaux. Les runérailles furent célébré'3s en grande pompc clans l'ég lise des Fréres Précbeurs, oü de– meura la dépouille mortelle, en attendant qu' elle püt étre lransportéc a l'abbaye de Bolllbonne, ou reposaient les pré– clécc:-;seurs clucomte üéí'unt. Cette translation cut-elle jama is liou?. Tout ce <Jn'on sait, c'est qlle les honneurs funebres furent célébrés dans les villes du comté de Foíx 5. Mais il 1. Et non le 2, comme le disenl D. Vaiss ele, t. XI, p. 8'1; Castillon, Ili stoi·1·e clu comt é ll e Fofo.:. l. U, p. 153; Cad ier, les Etats de Béani, p . 17'~, note. :2. Arch. des Basscs-Py rénées, E 3211 (orig.); Bibl. Nat., coll ection Du Chr~nc, vol. 98, p. 29; pnbl. dnns Leseur , l. 11, Pii:c. justi(. XLII. 3. Elle élait cependant :t Sa ngu e:;a le 26 juill et (Arcl1. de Nnvarrc, lir oir '162, no 2l.1c).- A peine est-il besoiu de rclever r err eur de Maznr e (Histoire de Béani, p . ·109), qui dit qll"Eléonore avait précétlé de qu elqu es n1ois ;,on mnri dans la tombe. 11. Leseur, l. 11, chap. xvm. 5. li s le fur cnt le 2 aoClt il Pamie1·s (Labondés, Annal es ele Pci– mie,·s, t. I , p. 301.)