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[ II'i1) TRAITÉ D'OLITE. 351 de Beaumonl et Carlos d'Artieda d' une part, et l~ connétablc Peralta de l'autr c . seraient. réglés en j usLice; les rebelles auraient douze j our s pour se soumettre. Gaston IV. malatle aux Eaux -Chaud es, avait cklégué ú Eléonore tous pouYoirs pour trait cr en son nom et il confirma peu apr<. 1 s l'accorJ passé entre sa femme et son beau-pcro. 11 t'nt signé le 30 mai 1471 au pa lais royal d'Olite ; le roí et sa filie jur crnnt cntl'c les mains de l'évec1ue d'Olorou, Garcic de la Mol.le,cl' cn obscr– ver les clauses 1 , et le tra ité ful contr esig né par Jcan tic San Jordi, secréla ire de la couron11c <le \a Yarr c, el P it'lT(' 1L \tTOs, chargé d'a lfaires du comte tlc Foix. Ce trait é metlail fin á la g uel'l'e cnlt·c le roi d'Amgo11et son gcndr e ; mais Gaston n'y souscri vit <1ucla mol'l flan::. l'ftme : la couronnc de Navarro lui échappait une f'ois de plus. Sans doule Jcan ll, affaibli pnr l'ftgc, brisé par les fati– gues d'unc vie si agité e (il ét.ait resté aussi pend:rnt quelquo temps completcment aveugle) , no pouvait tarcler i:t dispa– ra1tre; mai s telle était l'impatiencc du comte que, s' il eüt vécu, il n'eút sa ns doutc pas observé longtcmps les conven– tions d'Olitc; il en aurait été sans cloute comme des précé– dents trail és . D'autr e part , le traité ne disait ri en, ne stipu– lait rien au suj et eles pn~tentions du comte et elela comtes,e sur les domaines d'Aragon, dont ils avaierit revendiquó la propri été aux termes clu contrat ele nrnriage de Jean 11 et de la reine Blancbc ; la question était trop brúlantc, on l'avait pru<lemment laiss ée ele coté. dans la certitud c qu'on ne pour– rait jamais s'entendr e sur ce point. Le trait 6 ll'Olite f'ut négoc ié et signé sous l'empire d'une pr6occupat ion unique : ramener la paix dan s ce malheureux royaumc c1ue vingt ans de g uerr e civile ava ient completement ruin é. Le but f'ut-il attei nt?. Loin de la . Si clepuis H71 la concorde régna entre Eléonore et son pore, il n'cn f'ut pas de mcme entr e leur s anciens parti sans ; ils ne désarrnercnt pas . On voit bien les relations entre Jean II et sa filie redevenir cordial es ; 1. Favyn, Histoi1·e de Navarre, pp. 586-G87; Menj oulet, op. cit., t. J, p. 468; cf. dan s Moret, loe. cit ., une longue r.nnlyse de la conve 11lion d'Olit e.

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