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11\il] rnSSIOK n' OLIVIER LE ROUX DA.NS LE ?illDI. 3-17 de Guyenne a se porter caution dans le mariag e de l\lar– guerite de Foix aYecFran¡;:ois II; il le savait incapablc de payer, le cas échéant, et il comptait pousser le cluc tle Brc– tagne a ne renonccr a ecuo caution que contre promcssc de l' nnion de Chal'les avec Élfonor o cl0 Foix. A son arriYt'C ;'1 la cour de Guyenne, Du Bonchagc put cepcndant so co1nnin– cre que le proj et de Lcscun n'était pas pris au séricux et que le mariag e ele Bonrgognc primait lout. Cornrnc il partait pour le l\lidi, OliYicr le Roux, chargó par Louis XI d'une mission en Espagne, en ro,·r n:'\it; 11' r11:-:1·· cliplomatc a ,·:ül cu l'icléc dl' :::·a1Ti' l1' r i1 Mont.-1h'-.\l:1r:-::111 oit résidait la cour de Guyennc, et le 11 aoút il 1··1Tir::1it. 1k Saint-Scvcr fl son maitr e une letll'e l'ort inslruct i\'O ~11r k s intrigu es donLe.elle cour élail le foyer. Ce n'cst pas ici le lieu de raconter une fois de plus l'histoire bien connne des letll'es cléchiréos d'Henri .Millot 1 ; mais ce qu'il f'aut dire, c'est qu'Oli,·ier le Roux. cut un entrcticn avec le comle de Foix . Goslon, d'nillenrs maladc, se plaignit amercmcnt :rn conseiller de Louis:XI despro c6dós cluroi c1ni lni faisait offrir 20,000 livres de ponsion s'i l vcnait ü la com· ele Fra nco, et 12,000 s' il rcstait dans le Micli; il pl'Omettaitde bien servir son suzerain, si son suzcrain le tra itait convenablemc11 l. Mais lout cela, ajoulail Olivier, n'était que bolles promesses2; deux jour s a,·ant son arrivéc, il s'é tait tenu ;1 Monl-llc-Mar– san un g rand conciliauule. Lcs<'un,l'évéque d'Aire, le gon– Yerneur de Ja Rochelle et Henl"iMillel y assistnicHt; une prisc d'arm es contro Louis XI avait été clécidéo et tous les grantls seigneurs s'éta ient engagés ~ y parti ciper. Le comle de Foix jurait bien par les sermcnts les plus solcunels qn'i l était élrang er au complot; mais Olivicr lo Roux en <lou– tait fort, et il avait rai son ü'en douter : il est certaiu qu'au point ou il en était Yenu, Gaston IV avait dú signcr des deux mains la conjuration . Quatre rnois avant Olivier le Roux, était arr i\'é a Mont- Mandr ot, J'mbe1·t de Batm ·;wy, seig 11e1i1· cltt Bou cltar; e, pp. 37-'12. 1. Cf. l)uclos, op. cit ., l. III , p. 317. 2. Cf. la lctlre d'O livier le Roux, i1 la Bibl. Nat., ms. ír . 2!10!J, fol. 7 r 0 ; cf . aussi Vaesen, t. IV, p. 2-03.