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334 RÉPONSE nr: PRJNCE DE VIAXE A CES GRIEFS . [i.l,OJ l'avaient supplié do s'on charg-er; mais, par respect pour ses parcnts, il en ava it t·éféré au duc de Guyenno, le priant de s'interposcr, tant aupres du roí do Franco que du comte et de la comtessc, pour amenor la pacification de la Navarr e. S'il n'avait poinl informé ses parents de celte démarche, c'cst qu'il n'osait plus leur envoyer ses serviteurs, depuis qu'ils ne luí rendaient plus réponse; 5°jamais le prin ce n'avait encou– ragé les méconlents de ;\av an e ni consenti qu'ils se récla– massent de lui; s'il en avait re!;u certains~c'était ¡:iourle bien du royaume et le service de ses par ents; 6° il reconnaissait avoir offensé ses pere et mere en faisant cond uro le mar iage d'Armagnac; mais les fian9ailles n'aYaient-elles pas été célé– bréos précédcmment par l'ortll'Cclu comte ele Foix lui-mcme el apres approbalion elesEtals~ Jl no restait que la cérémonic relig-ieuse i't nccomplir ; le pri ncc n'ava it pas Cl'U out.rcpasscr ses droiLsele frcre en y f"nis:rnt procétler; 7° il avouait s'cl rc réfng ié auprcs clu comtc d'Armagnac et avoir acceplé son hospita lité ; mais était-ce done un ennemi capital celui ~t qui le comte de Foix donnait sa fille? les querelles et les dissen– sions entre les deux maisons n'éta ienl-ellos pas depuis Jong– temps apaiséos? et Gaston lV en personne n'ava it-il pas, le 16 mai 1469, entre Aire et Barcelone , jur é paix et arnitié a ce terrible ennemi capital? Quant a la prétenclue ar restation fl main armée <lesserviteurs du comte, l' hisloire avait été fort cxagérée : le pt'ince avait simplement voulu savoir de8 nouvelles de ses parcnts rrui faisaient alors la g uerr e en Navane, et il avait prié ces scrviteurs elevouloir bien ser .en– dre anpres de lui. Le comte voulait qne son fils renvoyiH de son service Monbardon et Menaucl eleCnsaus; mais il:-, y avaient été placé·s pul' le comte lui-mémc et ils étaient cer– lainement incapables de desservir leur ancien ma1tre; ils pourrai ent se justifier de toute accusat ion. En terminant, Je prince de Viane offrait de se conduir e dorénavant en bon flls . Ces explications durent irrit er plutot qu' apaiser le res– senliment de Gaston IV; elles metta ient a clécouvert cer– taines de ses manreuvres politiques, telle cette alliance avec le comte d'Armagnac, qu'il ellt aimé tenir secretes. D'a il-

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