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332 GRIEFS DE GASTON IV COr'iTRE LE COMTE DE VIANE. [Ui O] davantage ses mauvais instincts; 4° tous les rebelles de Navarre se réclamaient de lui. cornbattaienl sous ses aus– piccs, luí envoyant courri er sur courri er, message sur mes– sago, ponr le tenir au courant <le leurs menées ; 5° gr ief autrerneHtgrave : Je princ e, saclianl tout le déplaisir qu'éprou– vait le roí clumaria ge d'Armagnac et informé de la défcnse faite a son pere d'accornplir celte union, sous peine de con– fiscation de corps et de bicns, avait préféré en faire a sa . téte et sacrifier a l'a lliance secreto qui, disait-on, l'.unissait au comte d'Anna gnac, sans souci clu dangcr auquel íl e:xpo– sait son pere, sans souci de l'inf :imie a laquelle il conclam– nait sa sreur, en la livranl au pire des hornmes; 6° cela fait, le princ.:ca\'ait c1uitté en fugilif' le toit paternel pour cher– cher un aJ,ri sous celui ele l'cnncmi jur ó de sa maison, et la il arait vécu longtemps, trait é en domestique, ne sachant a r1ui rccourir; i º enfin, pour couronncr cellc longuc suite de forfails, il ara it fait cnlevct' á main armée des conseíllers de son pero et les clétenail prisonni ers sur les torr es de l'en– nemi ele Foix. Quels oulrag cs plus grands devait-on attendre de lui ?, Malgré lout~le comtc el la comtosse de Foix consentaient a absoudre Jour indigne íils au:xcondilions suivantes : 1° sur leur ordr c, le pr incc se renclrait en Béarn ou en Navarre, et devant les Etats mandés a cct effet, clernanderait pardon pom Lous ses mél'aits passés en j urant de ne plus rien ontreprendre qui pút cléplaire a ses parents; 2° il rompr~it toutes les allian– ces qu'il avait conclucs et prometll'ait ele n'en pas contracler de nouvelles a leur insu et sans leur congé; 3° leurs a111is seraient les sicns , il f'erait la guerre tt leurs ennemis cbaque fois qu'il en reccnait l'ordr e; 4° il renverr ait ele son service Monbardon, Menaucl do Casaus et tous leurs complices dans l'afl'aire de l'enlcvement ele Philippe de Geneve et de Ray– mond-Arnaud de Momas, conseillers de son pere; 5° il ne pr endr~il plus clans son cntonrage des personnes que ses parcnl s aurai cnt chassées el n'essa ierait plus ele suborner seerctement les gens de Jeur maison. Le g rancl-rnaitre de Guyenne dut s'en retourner avec celte réponse . Lo prin co ele Viane lrouva les conditions qu'on lui

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