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[ UG!l-1410) LA GUERRE Ei:\ NAVARRE. 329 quand, plus tard, Sanguesa pris e, les prin ces réclamerent des habitants leur contribution aux cuarteles, Jcan II leur interdit de la paycr. On était au cceur de l'hi,· er, et la cam– p::ignene pu t etre actiYernent mcnée ; le payement des impo– sitions votées pnr les Cortes se fais:üt mal ; Peralt.a suscik"lit partout eles résist.auces; le comte et la comtesse manquaient d'arg ent et ils n'avaienl plus ¡\ compter sur l'appni du roi de Franco . Un voyage rlans leurs États hóréditair es leur parut ntile, ~fin de recueillir les fonds nécessaircs ú l'entre– tien de leur armée. En ontrc, ils él:iient inquicts dc's m<' l1<'<'S de lenr flls alnó (!lli, depui.' le rnariage de s:1:::.n'ur :w"c le cornte cl'Arnrngnac., vi,·ait, sinon en ennemi, du moins en fugilil', hors"dcs tetTes de Foix, el intriguait auprl•s de ses beaux-f'rercs le roi de Franc e et lo tlnc de Guyenne pour qu'ils inlervins senl en sa faveu1·. En attendant, il s'était atlaché a la personne de-ce dernier; il l'accompagna cians le voyagc qne ce prince tita Notre-Darne<luPny (mars H70 ) 1 et des lors ne le quitta plus. Quand Charles vint prendrc possession de son apanage ele Guyennc , Vianc était avec luí; ils entrcrent ensemble a Bordeaux le -10 avril. Pemlant ce temps: Gaston et Eléonore étaient tt Mol'l:ias ou ils avaient convo,1uéles Etats de Béarn (5 mars) ~. De la ils se renclirent da11s le cornté ele Foix, dont ils timen! les Etats a Mazeres 3 ; ils demandcrent une nicle, qui lcur f11t accorcléo, non sans peine. Le pays se Jassait ele fourni1·sans cesse des hommes el de !'argent pour cetlc conquótc de Navarr e, incléflnimcnt rocnlée; et pour obtenir ce <tn'il ,·on– Jail, il fallut que le comte expliquat -qu'il ne s'ag issait plus ele conqnérir, mais de gal'Cler la Navarre, et qu'i l :1v:1it dans ce but besoín de gens d'a rmes. La ville de Pamicrs se montra commc toujours récalcitrante; a grand'p cine élonna-t-elle 150 écus :rn comte , le liers a la comtcsse ; Gaston ayant dú emprunl er 100 6cus a un marchan<lde Toulouse, Pami ers se refusa a répontlre pour coite somme. 1. D. Vaisse lc, t. XI , p. 7'L. Ce w,yage parait impossihlc :·, D. Vai!-– sete, qui Je pla ce nu mois de mar s H rnJ: mnis il fauL tire 1/i70 (n. sL). 2. Arch. des Bas ses-Py rénE'.:c;¡, C: 079, fol. Ml. 3. Lahoncl és, Annat es de Pamie,·s , l. 1, pp. 297-208.
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