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:Jos CO.SVE:'.\TIO:\" D'EGEA DE LOS CABALLEROS . [Hf.~J tivée sur ce que, an mépri s de la tres proche parenté qui les unissa it, on avait rnul u faire naitr e entrn le roi et son gendrc le soup~on el la haine. La prin r.esse de Na\·arre s'engagea a tout faire pour assurer la succession des royau– mes d'Aragon et de Sicile au pr ince Ferdinand, et cede r– nier, ainsi que sa mere, prornit son concours pour que la Navarr e et le duché de Nemours restassent a Ja maison de Foix . Ce pacte était-il sincere? Il est permis cl'en douter, quand on consitlerc la suite des événements; il ne ful ton– jo urs pas de longue durée, puisque <1uarante ans plus larll ce méme prince Ferdinand devait prendre les armes pour dispuler la Navarre aux hériliers tle ceux h qui il ::n·ail donné sa l'oi. L'ar chevé<Jtteele Saragosse et l'évéque de Pam– pelune, qui ass islaicnt ü l'ent.1·evue, réglerent de concert le conílit soulevé par Pierre de Peralta : ce clernier dcvail, dans le tlélai de dcux mois, rcnJr e hommage , pouL· le ch,\– tcau de Tudcla, an comte et ü la corntesse, r.t s'engage r, apres la mort du roi d'Aragon, a le tenir en fief de ces clenx princes ; les jurats de Tudela clevraient efl faire autan t. De son cüt6, Éléonore promr,ttait de rcspecter et faire respectc1· la vie et les biens cln connélable et ele ses parli sans ; la ville d'Ayagra semit livrée avant le 15 juillet au seigneur <l'Ez– peleta, qui en ferait remise au connétabl0 trois jour s aprl•s c¡ne e-edernier aura it rendu hommage ü Ja princcsse; Peralta recevrail enfin une somme de cinq cents livres en compensa– tion de la dét.rousse que ses gens avaient récemment subie a Andosilla; enfln, pour éviter dorénavant tout conflit. entre le roi cl'Aragon et son gendre, on nommerait ele part et d'autre des délégués qui se réunira ient ~t S¡,1ragosse pour vider les différends <1ui subsistaient. Le 10 j uillet, Jcan II approuvait :\ Valence la conYention d'Egea ele los Caballeros 1 . Mais e'éla it une paix menteuse : Pera lta garda tout son ressenti– mcnt, la comtesse·de Foix et son mari toute leur ambil ion démcsurée , et Jeanne Enriquez, leur rnédiatri ce , momut huit 1_nois apres cette tentative de conciliation ('13 février 1468) 2, 1. Arch. d'Arago n, Chan cetlei·i e, reg. 34/i8, fol. t,6 v• et 47 vo. 2. Ynnguns, op. cit. , p. 313.
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