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FIN DÉSASTREUSE DE L'EXP~DITION . 303 presque jnsqu e sous les murs de la ville : il ne cornptait pas moins Lletreize cents chern nx et cinq mille fantassins. Force fut au cornte de Foix Lle lorer le siege; d'ailleurs, les lt:-1bi– tants étaient résolus a tout souft'rir plutut que ele se romlre. D'apres Guillanme Lcseur, l'armée castillane so retira sans oser livrer bataille ; il ne para1t pas, en efl'et, qu'on en vint aux mains. Mais lo succes lle la campagne 6tait compromis : Gaslon évacua la Castille et tlt rentrer son arméc en Navarro oú elle prit ses quartiers ü 'l'nclela et ~t Corolla. Au mt'•me moment Calahorra se soul0rn it 0L nrnssncrnil b ga rni::-on qui y avait été laissée. Cette Jin tló:.::nstrcusc t1·unt· c':-;111'•di– tion commencée sous de si heurcux. auspices consterna lú comte; les murmures dos NaYarrais qui accnsaient ouvc1·– Lcment ele tous ces nrnllleurs l'évcque de Pampclune l'cm– pécherent de reprcndre l'offensive. Le résultat rut toul aut1·e qu'il ne l'avait espéró : sa popnlarité, loin de graml ir, se trouva compromiso, et les t1·oisplaces qn'il avait Y:1inemcnt tttché de repr endr e, Los Arcos, La Guardia et S:111 Viccnlc, restercnt, et pour toujours, aux mains des C:astillans. Eníin, il se vil cl'un moment a l'autre cxposé aux rernontl'ancos de son bean-pere, sans le consentemont dut1uel il s'était engagé dans cette malheurcnse entr epris e. Fort heureusement Jcan 11était tres oecnpó en Calnlogne et clans l'impossibilit é elecombatt1·eles velléit6s cl'indépen– clancc lle sa filie et ele son gentlre. 11crut un moment ctre <.16bnrrassé ele tout sonci : Ja lulte qu'avec des altcrnali\'C'Sde suecos et ele rcvers il soutenait dans la pl'incipanlú contra Pierre ele Portu ga l se termina brusquemcnt : le pr{•Lcndanl mourut , peut-etrc empoisonné, le 2ü juin 146G, el .Jo:111 1, profitant du clésa1Toic¡nc cctte mort subite causa ü Barcc– lonc, entra tlans Tortose, uno des plus fortes places des róvoltés (juill et) 1 • Il put croi1·een avoir fini avcc les Cata– lans et tourna ses regards vers la Navarro, ou son gendre se livrait a d'intempestif"s abus de pouvoir; mais íl apprit soudain que les Catalans, rcmis elelcur ómoi, avaicnt t'dn en place de Pierre de Portugal un noureau souverain. Loin de 1. Zurita, t. IV, fol. H7 vo et ·1118 ro. '