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[UG~-W)i1] i\l,\RIAGE DE l\lARIE DB FOIX.. 29-l i'1 son frere Jean IV 1 ; l'inton ention de Louis XI dans les rifl':"lires d'ltalie et les rapporls personnels qu'il entretenait aYec ce princc ilalicn luí sug-gúrc'' rcnt sans cloule l'idéc do cetle union. Les prcrniercs onvertu res en furcnt failcs Yers le milieu de rann ée 1-l65; Louis XI dota en purlie la j eune princcsse ; le 14 octobre, il ordonnait le payerncnt ele 10,000 écus d'or entre les mains du comte de Foix ú l'occasion du mariage elesa filio Marie 2 • Des le mois d'aoüt, cl'apres Guil– h1umeLeseur, les ambassatlcurs du marqnis do Monlfcrrnt arrivercnt ú la cour du corntc pour dcmandcr ortkit' llcmcnl la main ele la princcsse 3 ; Gast.onaccueillit a,·cc l~l\'<.' Ut' un projet cl'union qui !ui assmait des rclat ions en Jtalic. Son oncle le cardinal était mort a la fin de l'annéc précédcnlc 4, apres avoi1·,par ses hautes ,·ertus ecclésiastiques, illustré le nom J e Foix; par son intermédiaire, Gaslon avait tonjours obten u du Saint-Siego les favcurs qu'il avait sollicilées; il pensa par son gcndre obtenir qu'clles lui fussent continuées. JI voyait Slll'tout, dans une alliancc a,·cc le marquis de Montt'errat, un moyen d'a ssurer !'avenir de l'un de ses on– fants. Son tro isiemc fils, Pierre, né en 1-149,était des son cn– fancc entré clans les onlrns 5 • l i clevenaitele tra<lilion,clans la maison ele Foix, qu'un des ftls du pr incc aspil'at aux <lignilés elel'Églisc; le j cune Pierr e fut, dans !'esprit de ses parcnts, destiné tt recueil lir la succession de son grand-oncJc le car– dinal; de tous lcurs onf'ants, c'est sans conteste cclui pour lequel Gaston et Éléonore nourrir ent les plus ambitienx pro– j ets. Apl'i~s avoir pris la robe des Cordeliers au couvcnl des Freres Pr echeurs de Morlaas, lo j eunc Pierre alla continuer ses études classiqucs et théolog-iques au collége de Foix, fonclépar son grand-ollclc ü Toulouse en 1457 et déju célebre 1. :-l 1·t de verifier les dates, l. IJI, p. 610. 2. Voi1· plus loin, chap. xnr. 3. Lcseur, t. JI, chap . xv111. '•· JI mourut le ie.- déc embrc Hú'1. (1:f. D. V:-ti!;,;ele, L. XI, p, r~->.) 5. cr. Labeyrie, Étucle hislo1·ir¡ue Stff ln 'l:ie dn cal'clinat Piel'l·a de F'oi:.,;, dit le Jeune, éveque ele Vannes et aclininistn1teur dtt dio– cese d':lfre. (Pau, 187'*, in-8°.)