BCC00R50-5-1900000000000000000410

[Ut'f.!J SI.EGE ET PRISE DE TARRAGONE. 259 place oú J'on serait cxposé par derri ere aux sorlics des assiégés. Le comte de Foix et le rni d'Aragon led )rcnt done le si<'.'ge <le Barcelonc et rinr cnt attnquer Villaf'ranca del Panades que défenclait Juan eleCardona a ,·ec un millicr ele Catalans. Un premier assaut fut donné, ou le sénéchal de 13igorre et un jeune gentilhomme nommé Simonnet Pi en e furent pris el mis a mort par les assiégés, bien qu'ils offrissent une forle ranyon. A cetle nouvelle, un seconct assaut eut lieu dans la nuit; la ville f'uLmiso a fcu et il sang. Juan do Cardona, c1uis'éta it réfugié dans l'église, eut la tele coupée ses membres écar telés furent cloués aux p0rtes elela ville 1 • Tout le Panacles ful soumis; San Martín, Tamarit del Mar succomberent. Le 17 o¡,tobrc, l'armée franyaise arri vait clevnntTarragon e, la seconcle ville de la principaulé apres Barcelone 2 ; pr esque inexpugnable, batie sur une créte ele rocher, elle était en outre protégée par de fortes rnurailles et cl'épaisses tours clatanl des Romains. Un des corps de l'armée fran(;aise se logea au monastere eleSaínt-Franyois avec une parti e ele l'artill erie, le comte de Foix prit posi– tion a celui eles Freres Prccheurs, tanel is <Jne le roi d'Aragon occupait le port du Salou pou1·surveiller la rner. A la nou– velle que 'l'arragon e éta it assiégée, los Barcolonais embar– querent toutes lcurs !'orces disponibles et leur fiolte parut bientOt elevant la ville. Le débarc1t1ementso fit en deux endroits difl'érents : mais les Franyais et les Aragonais, prévenus, s'y opposerent, et apres deux sanglants combats sur le ri vage, oü les seignems el' Ancloins et ele Lavedan furent blessés , les Barcelonais dur ent se rernbarquer. Un dernier et terrible assaut f'ut ensuite donné a la ville : le capitaine Raymonnet et Jacques de Bellecombe s'y distin– guei:ent. Les assiégés, effrayés, et craignant de subir le méme sort que les habitants de Villaf'ranca., résolurent de se rendre : par l'intermédiair e ele leur évéque, íls obt.inrent de conserver leurs biens moyennant 30,000 florins qu'ils 1. Mo1·et, t. VI, p. 4H ; Ynngnns, Hisl. compend., p. 307. 2. Cf. At·ch. d'Aragon, Chancelle1·ie, reg. 34/1.3, fol. 92 v 0 •

RkJQdWJsaXNoZXIy NDA3MTIz