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244 RAPPR OCIIE?IIB1'T AVEC L' ARAG ON . 1 U6t) suj r,L 1 : Louis nvait nppr·is par !e romlc de Candalc, qui arri– vail d'Anglcterr c, que le roi fülouord et le comte do \\'al'– wi(·k, son <·unsi::illr l', nra ir nt.1~1·l'itau l'Oi d'Arog-onpour l'in– rormol' que ce derni or préparait une <·xpédilion d:rns le nol'd de l'Angleterrc el qu'i l \·icndrait ensuit e ü la Léte d'une floLte au sec.:ours tic Jean II, s' il en était Lcsoin; 01·, Lonis avait en meme tcrnps rc(:u des lctll'cs crÉclouard et ele vVanvick, ·– letll'cs des plus humblcs, -- oü ils onnon ~·air.nt l'envoi d'nne ambassaclc en Fran ce. 11 suffit'a it au roí tL-\1·agon de voir ces lettrcs pour se c.:onvainc.:rcque les Anglais se moquaient de lni el (1ue lcur ¡Jromcsse tl'appui conlrc la France était un leun·c ; d'a illeurs, Louis XI, au courant de tontes lcurs menécs, anrait tul fait (le les récluire ú l'impui ssance. Ses di::;posilions ü 1'6µ;:ml ele l'Arago n ólníent des plus bianr cil- 1..inies : 1ú Jn avnit-il pas do11néune preuve, en permeltant ::rncomtc de Foix. do scn·il' son beau-pcre?- Jean 11 dcvail prentlrc garue aussi qne le roí de Castillo « avoit mauvnise voulcnlé c·ontrc lui ,,. Louis Xl pria it cnlln le comtc de pé– nélrcr le plus lt>tpossible les intcntions du roí cl'.Aragon; il ne vonlait pas se l::isser << ::imuser par paro lles >J, penuanl quo Wanvi c:k a1Tivera it par mcr ; or les Angla is dcvaient s'ombarquer le 'l~' mai . Louis Xl envoyait tous pouvoirs au COlllte de Foix pour conclure une al liance am e Jean 11, au cas oü ce demi er y consentirait; Gaston, ét::intsur les Jieux, pouvait micux que per~onnc júger de ce qu'il y avait á faii:e, et si le roi d'Aragon cxprimai t le tlésir d'avoir une entreni c avec Louis XI, le comlc lle Foix: pourrait en << apointer )) ce que bon luí sembleraiL, sans cra inte d'étre désavoué par son suzerain 2. Ces inslrnclions ele Louis XI n'ét.aicnt envoyécs ft Gas– ton IV r¡u'~tbon escient : le roi était súr d'avance de voir se::;propositions ::igréées par Jean 11. Des la fin tlc mar s , le roí cl'Aragon comprcnait qn' il n·y avait ríen :\ atlendre de 'l. Bihl. Nnt.., ms. fr. 20480; puhl. pnrVa ese11. l. Ir, p. 37. 2. Au mc)is 1l'nnil H Gl, Lo11isX.l t'.-crivnit á un corr espon1lc1nt in– conn11et l11icxprim ,üt so n dé:;ir dé concl 11rc un lrail é d"allia11cc nycc le roi ll"Arn go n. (Bibl. Nat., ms. fr. 20'189, fol. lH v 0 ; pul.,1. pnr Vno– scn, t. ll , p. '10.)