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[UG2] MARIA.GE DI:~ so~ F ILS AYEC ~IADELEil\E DE FRAJ\CE . 24'1 Augcr de Brcsc1uit, son chancelicr, Monbardon ol Arnancl– Guilhcm de Gere, ses conscillcrs. Au nom de leur rnaHre, ces délégués cléclarerent (lUC le comle de Foix inslituait de ce jour son fils alné pour son beri tierd ans le1·oyau1nedeNm: an· e et dans tous ses autres domaines eleFranco et d'Espagne . On le voit, Gasten complait plus quejamais sur la succession ele Navarre et Louis XI lui ,Hait promis son appui pour y par– venir, fút-ce au prix ct·une guerr e contre le roi d'Aragon lui– meme. Le roi de France, sentan t ses elroits personnels sur la Navarr o trop illusoires pour les faire jamai s prévaloir, arnit songé a un a utre moyen de !'aire LOtou tartl revenir ce royaume a la couronne eleFrance : il mariait sa smnr au tils dn comte de Foix et exigeait que la premiere clausc du con– trat établ1t clairement que sa sceur et son mari rcgneraient un jour en Navarre 1 • Les envoyés de Gaston IVallerent lronver Louis XI a Saint– Jcan-d'Angely : c'est lb.qne furen t arrc tées les clauses du con– tra t., que signerent comme témoins le m::u·échal d'Armagnac, les sires dn Lau, de Crussol, de Beauvau, Jean Bureau , Eliennc C.:bevalier, Jean de Bar, Jean Simon et quelques autres conseillers royaux. Louis XI tlonnait en dota sasceur 100,000 écus d'or, clont24,000 payables un mois apros PAques, le reste par annuités de '10,000 écus 2 • Le roi s'engageait de plus a pourvoir ·n l'entretien ele sa sceur et de son bcau-frcre <lurant la vie ele << celui qui se dit roy d'Aragon >>. On peul j uger par ces clerniers termes ele l'animo sité que Louis XI nou1·– rissa it encere a ce moment-la contre Jcan 11; on croira ít 1. L·av enir lui donna rnison; il la rnort de Ga ston IV, Louis Xl essaya de meltre Ja ma in sul" le gonv ern ement de ses E l :1.ts, pnr l'in – termédiair e de sa sarn r, qui ne se ¡>réta point a cett c man ceuvr e. (Voir les docurnenls puhli és par L . Catli er dans les Etats de Béan-i, p. H7 et suiv.) 2. Dés le 7 mars, 33,000 li vres lonrnois, soil 2'1,000 écus , élaient payées (I3ibl. Nat., ms . fr. M2 l , fol. 110 ro). Mais ce ne ful qu'en a vril 1497 qu e furent comp lés á Cnth erin c de Foix-Na varr e, fille tle Madeleine, 5,8:23 ócus, reliqunt de la dettc du roi tlc F ranca (llibl. Nat., ms. fr. 6960, fol. 20 ro). II esL p lnsi cnr s fois qu eslion clans les délibéralions des Elats de Bc\arn tlu pay ement loujour s relonlé des ar ri érés de celle dot (Cf. Le Liv 1·edes syndics des Htats de Béa ·l'n, publ. pa l' L. Cadi er, passim). 1G

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