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232 lf , SB Rl·:SfG :;.iE .\ OBl~IR. [1.161] fér cr avec les gens ele son consci l; les amhassacleurs y con– sentirent. Mai s ils ne l.'lrtlcrcnt pas ú presse1· de nouv eau lo comtc ele leur rcnclre l'éponsc, en insistant sur les in<'OllYé– ni enls el les dang ers auxr¡ue ls il s·exposc rait s"i l pren:iit le parti el<~ dcsobéi1·. Gaston réponüit en rapp cl ant les scrri ces qu' il avait r cnclus a l a royaut é el en affirmant son clésir de complai1·e au roí en tout cs choses; cepcndant i l se permit d'ajout er <ru'i l ava it eles droit s sur iVl::tuléon, <ru'il l'arnit <:on– quis sur les Ang lais et y avai t clépensé plu s de 50·,ooo éc:us; qu'on lu í faisait granel tort et qu'on l ui tenait g rand e ri gncur en vou lant l e clépouill er de son bien; tout c fois sa rcsol ution éta it pris e, il ne vou lait point clésobéir ,\ son suzcrain . Pour bien établir son droit, i l se borna ü enroy er a Jean Bureau son ch:rnccli cr Bernanl <le Héarn et cleux ele ses consoill crs porl enr : des lf'tl t·ns tic clonalion de Philipp c V I. Les tr ois clel6gués clu comtc argumcnti·rc nl longu cmcnt et dem::indc\– rcnl que !' affaire en restt\t li\ jus rru' ~t ce que le comtc püt la dis cuter clir ectemcnt avec le rni. Gaston ne chel'clrn it rru'a gag ncr du temps; mais Jean Bur e;:iu et ses coll 1'-f~ues « l ui en l'Ornpir cnt l' cspéranc e », en r0ponclant c¡n'ils n'avai ent poinl :\ dis cul cr, <rne l e roi connaissait l' étenclne ele ses clr oits sur Mau léon c111i faisait parti e du <lomainc roya l , et rru'il entcnrlai t en r cster ma1tre. Si le romtc tle Foix se.rn6lait de résist cr , ils savaient ce qui lcur rcsta it ;\ fair e ; si l es pr éLen– tions cln corntc étai ent fonclécs, l e roí lui r enclrait jnsti ce plus tard. Ut -dessus, Gasten fixa un uourc::iu rendez-vous aux ambassaclcurs a Sanlt-clc-Nnvail lcs pour enlendrc nnc clerni óre sommat ion . La cliscussion 1·ccomm en(:a, absol u– mcnt clans les mcmes termes. Enfin le comte, d6sir eux de prouv cr r1u'il ava i t ü creu1·d' étr e agr éablc au roi, se résigna :\ remcttre M::i.ulóon aux mai ns de ses clélégués, tou t en r éserv ant encorc son droit; il fixa le jo u1· ele la r em ise, assnra avoir cléj~t donné l'ordro :rn cap itain e de la place ele se retirer ; il demanda simp lcment quclr rues ,jours ele clélni pour 11n'i l cut le lemps cl'in form er ses suj ets de la cession qu'il f'aisait a Louis XC tle la Soulc, afin qu'i Is ne fussen t point sul'pri s de voir ainsi al iéner un clomain c qu "ils ava ien aitl é a conquérir .

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