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XXII li'iTfl0DUC1'10l'.-i . .M. Jo Bcaucourt. Le dernier historien ele ce prince, Urbain Lcgcay, s'cst surtout inspiré de l'histoire manuscr ito de l'oralori cn .Joachim Le Grand et eles nombreuses pieces rr,ssernblées par son dev::incier; mais son travail confus man<1ue <lerclief et el~ cohésion entre les partics. La publi– calion des Letti· e~ missi'l:cs de Louis XI, entreprise par la Société de l'Hi.'toi1·e de Fr:rncc, permet de supplécr jusqu ·a un certain point :\ l'abscnce d'une bonne histoire de ce rcgnc. Les clocuments que nous avons empruntés aux orc:hiYCS cspagnoles oous ont clonné les moyens de com– pléter les renseignemcnts qu'e lle offre au point de vue des relations de la Franco avcc l'Arago n et la Navarre. Ve loutes les l1istoircs géné1·alcs d'Espagn e écrit cs du sciú 0me sii~clo ,j us<11'ü nos jours, aucune ne peut étre com– parée aux Anal es ele Am ,r;on de Geronimo Zurita . Cette ceuvre capita lc vaut n l'égal d' une source origina le. Chro– niqucur d'Aragon, Zurita a fonill~ tous les foJJds d'arc.hivcs espagnoles , et ses Annales r:eposent uniquemeñt snr des clor.uments diplomatic1nes clont beaucoup ont aujourd'hui disparu; s' il a le tort u.one point citcr sos sources, sa chro– nologic est généralement exacte, ses informat ions sures, son récit clair et pr é<.;is; c·cst li'.t une arnvre vraiment scientifi– que. A Cúté eles Anales ele Zurit a, il faut cilor les Anales cte 1Yaoarm dn ,j('.:suitc .José .Moret,continnécs par le P. Fran– ~·uis .\l e. 01 1 : ou\'l'ago sé1·icux, fondé sur des tlocumenls des art llivcs ele Narnrr e, et qui ne devient dófcctucux que clans sn dcrniero parti c, t(•llt) c1nio~Ltluc á la pltHDcd'Aleson. Don .Josú Yanguas y Mirauda a publié, sous le Litrc d'lli' st01·ia compendiada del ·i·eino ele Navan·a, un résumé tres clair dcB .. \nn alcs cluP. l\loret; nons y ª"ons cu frér1tiemme11tre-