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152 SIEGE DE DAX. [t.¡; 11 la capitale de la Guyenne , défit pres du village du Haillan huit mille Bordelais sortis a sa r encontre ; l'écrasement fut tel que le souvenir de cette j our née, qui garda le nom significalif <le la male jouniade, resta longtemps g raré <lans l'esprit eles habitants (f er novembre 1450) 1 • r:hi\ ·er snspcndit les o¡.,érations ; clics ne furont sérieusement reprisos qu'au mois d'av ri l suivant. Le comle d'Armag nac et le sire <l'Albret reyurent pleins pouvoirs pour er¡.trer en Guyenne et rncueillir la soumission des places 2 • Dunois fut mis a la tete de six mille hommes, avec le comte d'Angou– lerne , Jacques de Chabannes , Jean Bureau et Joacbim Houault pour lieutenants 3 • En mcme lemps, Charles Yll envoyait a Orthez son argen– ticr Jacques Cceur pour mander a Gaston 1V de repr endre les armes. Jacques Cceur, ce qui cstoit, dil Gnillaume Leselll', homme saige , bien entendu et qui valloit beaucoup ,1~, reQ.ul clueomtc eleFoix, qui était son débiteur, le plus splen– didc accueil. Le célebre financier venait convoquer Gaston au siege de Dax. Des le 15 111ai , les prépar atifs de cette nou– velle campagne élaient achcvés et l'armée réunie a Orthez 5 ; elle comptait six cents hommes u'armes et. sept a bu it millo arbalétri ers 6 • Le comte de Foix, accompagné de Jacques Cceur, de son frere Pierre de Lautrec, de Bernard de Béarn , des seigneurs ele Navailles , d'Ancloins , d'Asté , de Lescun, de Doumy, de Bazilhac et de toulP,sa noblesse , vint rejoin– dre devanl ·Dax les sires cl'Albret et d'Or val qui, avec trois <;ents lances el deux millc arbalétriers, en avaient déj u 1. Bibl. Na !., Cab inet d es Litres, vol. 685, fol. H 2 vo; Ar ch . hist . de la Gfron.de, l. IU , p . 1-62(enq uéle sur la h éa ti ficat ion de P ey Ber– la nd) ; Ri lHhli eu, op . cit ., p. 183. 2. 13ibl. Nal., ms . frall() . 5909, fol. 181; coll ec tion Doa t, vol. 2 18. ruJ. 1í6 . 3. Berr y, p. 459; Clrn.r lier, t. JI, pp . 2 1 19-250; Escouc h y, l. II , p. 3.29, la. T . 1, p. 1'13. á. Dés le mois de fév rie1·, Gasto n faisa it clemande r un e a ide i1 ses État s de Foix pou r la guerr e; ce fu l no n san s pe inP, qu'i l l'ob t.in t. (Arch . d e L'ATiégo, I nventa fr e des a1·chi ves de Poia; en 1760, t. I, fol.1 7 ro.) 6. Le 2 avr il, il rec;u t tle Charles Vil des ha rn ais el des bri gnn– di nes . (Supp lément aw;,; p 1·euves de Mat hieu d'E scouchy, p. 29.)

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