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AMUSEMF.NTS. lisat.ion n\waicnt point cncore iuiroduit jusr¡u'aux ravins les plus l'eculés des Pyrénées les danses étrangüres, misérables pantomimos dont le sens est pcrdu ou ne se révele r¡ue trop. Pour l'honneur des Yieux Basques, pas unedc ces dan~rni' n'a un nomen cscua.ra ; la plupart. mCme n'ont paru clans le pays pour la prcmiCre fois f[u'au commencement du siCcle; et la valse 1 la moins décentc de tontes, n'a pu y preud..re i·acinc. Les da.uses populaires lndigCnes out un caractere tout autrc; ou n'y voit point le mélange des sexes 1, ni chez l'homrne ces poses si contraires a. sa dignité. La Uause basque ne nous le montre pas amoindri; c'est un vérit.able cxcrc.icc gymnast.ique habilement combiné et qui comprend le jeu proportionné des principales ::trticulations ,,pom les rendre toutcs plus élasl-iques, et, par suite, plus propres aux usagcs pratiqucs de la vie. Or 1 ce n'cst pas sculcmcnt dans les bals et sur les places publiques que les Da.sc¡ues se donnent le plaisir de ces <lanses; ils eu font lcur récréat.ionfavorite pendant les longues vcillées d'hiver. Dans les t.rois ou quatrc rnaisons notables que compte chaquc village 1 la cuisine fo11ne la piCcc principale : fa, tous les soirs, se réunissent de nombreux voisins. Témoin iuvisible 1 obscrvez avec moi ce spectacle des mreurs antiques, ou plut.ót faisons mieux : 1lemandaet oblintd'étendre jusi¡u'aut fCtespatronales(Sup/emctilo delos {veros, priti/e– .9ios y ordtJ1at1zas deesta ml'i Mble y 11mi leal provincia de Guipuzcoa. En S. Sebastian, etc., s. d., in-follo, cap. Unico, tit. XXVII et XXVIII, Jl. 80, col. 1; et el C1dp11icoano ins· fruido, cte., p. U5, eol. 1, et p. 1.W, eo!. i); malson sait, comme le r~it remarqner Thiers, cbap. XXXlll,art.11, p. 438, qu'en quc!qncs cndrolts les cccl~siastiquessc falsaientau– trefois an mCrile devant Dleu et de,·antlesllommcs dedanserdans !es églises le jour de lliot1, les íetesdeSaint-Étienneetde S~int-kan l'F.vangtillste,et le jourde 13 Cireoneislon ou den•:piphanie,ou de l'oetavedel'f:piphanle. - OntrouvcdansleMercMredeseptcmhrc 1742, une Lcttre sur une da11seecelésiastiquc qui se faisait !I Desan~on Je jour de P.iqnes, le1tre re¡1roduite daos le t. IX de la Col/ce/ion des.meilleurs diuerlatitms, ete., cle M. Leber, p.42()-437,avee unsuppltimentextrait du 1'railé dcaje11.t,clc.,ehap.XXXlll,qui Octupc les p:iges .137-.UO.- Un passage desAventurud1i iaron de 1'itnes/e ,liv.IV , Chap.XU1,do1me !lpcnserquc lad~nsen'apointtoujoursetéinconnueauxceclési3stiques de notre pays. L'auteur de la vic du cardinal d'Amlrnise rapporte que Louis XII, étanl ~ M!lan, les cardinaux de Narhonne et de Sainl-Severin y dansCrentdevant lui. Au XlW Sii!cle,s·¡¡ fautencroireGuillaume Dura111\,qni écrivait ti cetteépoque (Ral. divin.olfic., lib.VI , cap.86), certains prélats, lc5uns ~ PJques, lesautres ~ Noe! ,jouaient ayee leurs ~leres,soitdans desclo11res,so\tdanslesrésideucesépiscopales,etsel3i~ient allerau Jeu ~le paume, conime eneore ~ut danses et aux cilants. '11 est n ai qu'il n·cst Point rare de voir des fcmmes et desjeunes tilles 1bnser le mutchico aYeedes hOmmes; mais cctte danse est sans partner, eh3cun opéunt isolément POurson propreeomplt;.
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