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LP, l'AYS .llASQUF.. dans le mouvcment libre. Aussi voyez les Eseualduna.c se retir::mt de leurs champs aprks Ja journée la plus laLorieuse : leur alhn·e est aussi liCrc, aussi dégag~c que le matin. lis vienneut de donner abondamment il la torre la sueur qui tloit la féconder ; mais ce f.riLut de l'homme déchu 1 ils l'ont payé en vassaux somnis et 11011· en csclavcs. Lcur devoir rcmpli, ils appdlcnt le plaisir , et ils Je trom'ent daos deux cspCces d'amusements égalcrnent. alt.rayaut.s pour cux : la ¡fause et le jcu de pamnc. De tout temps les Busques se sout mont.rés pas sionnés pour le premier de ces exorcices ; c'est d'eux qne le Pays, am1uel Boilcau a infligé uuc célébrité si peu désiraLle, écrivait en 1659 : o: Un enfant y s<;ait dunser avaut que de s<;avoir appeller son papa ny su nourrice. La joyo y comme11ce avcc la vie, et n'y Jinit qu'avec Ju. mort. Elle paroist en toutcs leurs actious. Les prest.res en ont lem part nussi Líen que les autres. J\iy remarqué qu'aux nopccs c'est toüjours le curé qui mene le branlc 1• • A cettc époquc, a. laquelle se rapporte égalemeut l'histoire de l'aumónicr Poussatin, si spiril.ncllcment racont.éc pa.r Jfamilton ' 1 les progrks de la civi- ' Amitie:, amours, et amo~rettes, par Mr. le Pa)'s. Amsterdam, Abubam Wolfgang, Hi!J3, petitin-12, leltrell,p.S.- Unéeriv:iind'unc dateantericure,teeonseillcr Pierre 1lc l'Anr.re, :iyant racnnté 11nc les Ilasqnes¡!n Labonrd porlent dans les eérémBnics 1le l'~:g:lise des eroii í1¡rt ¡;:randcs et pcsantes ayanl sept ou huit sonnencs dorl-cs, ajoute • t¡u'en tout le pays 1le Lnbourt, lcurs croii snn11cnt et leursprest res dan~ent, et sot1t les premiers au bal qui sr.faictau village. • ( Table1m de l'i11co1utance1letma11tonisr111(1e& ft demons , etc., lh·. 1, disc. 11, p. 43. Vnyezencore liv. VI, disc. u, p. .ti!;.) Aillcurs il rapporte que 1irocédan1, ll Salnt-Jean-dc-Luz, a l'audition d'u11e prétend11c 6orci~re, el lui demu1danLpourquo!cl!eavaitl!tésifo\leque d'aller une ccrtaine nuit au sahbat, ceue malht!urense Jni cnní(!SS3 ingénuement le ralt, ajoutant quec·c1a1tseutcmentpnurdanscr, • n·:i)·ant peu evitc1· tes cMses i¡ul &ont eommuncment pbis3t1tes ll tout le monde eomme l:i d~nse, disoit-elle en son b.~sqne, • etc. ( 1; 1nered11/lli et 1nescrtance dri sorti/cge plai11emenl convaincNl , etc. Paris, 162i, in-40, traitéX,p. 649,650.) • Mtmoires de la viedu comtc de Gram111011t, cb~¡1. VIII. Apres avoir rapporté le récit 11uc son bl!ros nt au rni Ch~rlcs 11 des circonstances dans le.s<¡ucllcs il rcncontrc ce digne Jléarnai~, c \epremier prCtrc du monde pour Ja dansc basque, • r~uteur ajoute; • J'ai su dcpuis quc l'oussa1in prUc\loitavec la mCme légkrett\dans snn vil13ge,qu'il dansoitwx noccs dl'.!ses parnissicnnes. • Hamilton assurc que, de son lemps, il n'et:iit pas rareen Esp:igne de mir dansc1· !es ccclésiasth¡ucs, en <lépit des défenses rCitérCes de l'Eglise. ( Trailt dajeru:, etc., par Jcan-Thlptistc Thiers, cha¡i. XXV, n i. XII, p. S.."i2, 3H-M5.) flour m•et1 tenir au i'ays Hasque,en ti15, l't\vequc de rampelune, D. Petlro Aguado, rentlit une ordonnat1ce pour interdire auxccclésiastfrJurs de Guipuzcoa toutcsdanscsde jour ou de nuit, publiques ou par1iculii!re~. Plus tard, en 1149, on ~oit l'un de ses suecesseurs, D. Gaspar de Mirantl~, 41onner une dh l:irntion pour permettreaux danses d'bommes et aox lambourins cl°entrerd~ns les ('ghses In jour dr. Nofl, tll'rmh!sion que la junte de Gnlpuuo.'.!

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