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AMUSEME.NTS. D3 V LES AMUSEMEN'fS DU PEUPLE BASQUE' Les amusements d'un pcuple étant presque toujours le reflct ou plutót la liLre expansion de ses qualités physiques et mo– rales 1 on admettra facilemeut avec moi que les Ilasques, vifs, ouverts, courageux: et const.ants au moral, comme souples et nerveux au physiquc ', aient dU préférer, pour leUl's délasse– ments, les jeux le plus en rapport avec ces différents caracteres et le moins faits pour mériter ce uom. La richc organisatiou de ces montagnards, comprimée plutót qu'épuisée par les travaux réguliers les plus fatigants, ue connait gutlre la réparation des fo1·ces par le repos; elle a besoin de mouvemeut, elle se retrempe ' llans !e proopeetus de son ouvrage intitulé: Les premiers Co/onsde toute l' E11rope, etc., !'aLhl) d'lllarce-Bidassouet d'Aroztegui avait an11oncé qu'il terminerait par les excrcices des Escualdunac et Jeurs amusements; mais, commeon sait, desdeux volumes promis il ll'a j~mais paru que le prcmier. Le prospectos, longuemenL analysé dans le Ru/letin des 8Cienceskistoriquu, etc., l!eM. Je /Jaron de Férussac, t. ll, p. t59-t65, montreceque tlevaitetrelesecon11.-JJanssonlivre,deYenubleurareaujourd'hui{Ilistoriade/11s 11 acionubascasdeunayo/rapartedel Pirineosep/entrionalycostasde/ma1'cantáhrico, etc. En Auch, tm la imprenta de la viuda de Duprat, 1818, trois ~olumes in-8°), D. J. A. deZamaco!aconsacrc,t.m,p.86-97,unesubdh'isiondesonchapitreintitulé; Costumbres deJor.Dbcaynos, aux jeux et dhertisscmcntspubliesdcscscompatriotcs. • Un scul trait snl!H pour monlrer ce que sont les Ilasqucs, jeunes et vieux; je l'emprunte aurécitducomLatd'lrameuaca,quicutlieu le\1!6avril17M: «HuitUrailleursbasques oserentatTrouter,surunebautcur,unecolonneennemierlesixllseplcentsbnmmes,sans examincr s'ilsétaienteux-mCmessoutenus, et l"emp(:cbCrent de déLoucllcr sur !e pniut qu·e11e \"Oulait attaquer. Un ,·ieillard b;1sque, qui a~ait perdu ses armes dans !e combat, 3 Per~oit un Espagnol qui allails'élancer sur lui; il le terrrasse d'un coup de pierrc, s'cm– J•are deson fusil et de son sabre, et letuc. Le meme soldat avait fait, dans une aclion Ptéc~dente, deux prisonnicrs de sa main. • ( Vicloircs el Co11q11éles, etc. Paris, liLr~irie de Firmin Didot fri~res, t. I, 1854, in-8º, p. 429.)- On trom·e des détails pleins d'intéret sur l'adresse et !'agilité des Basques rlu Labourd, dans Je 1'ablean de l'inconsla1ice de~ mau11 aisanges,cte.,1iV.I,disc.11,p.4S,·U.