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90 LE l'AYS FIASQUE. cow·agcuse qui entre cu lutte avcc elle lui inspire un teud.re iuté– ret., et il u'a pas asscz d'applaudissements pour les victoircs de la prcstcsse sur la force. Chez nos voisins, Hobin 1-lood et Foulques Fitz-\V;:uin out éW longtcmps le.:.; füvoris de la foulc; chez nous, Eustachc le Moine a trouvé un trouvkre pour chanter ses exploits contrc Hcnaud de Darnpmartin 1 comte de Boulogne ; mais le renom de ces héros n'a pas dépassé un ccrtain rayon, un certaiu cspacc de temps, pendant que la popularité des quatre fils d'Aimon est devcnuc pour ainsi dirc universelle et u'a que trCs-pen p:lli au flambeau d'unc civilisat.ion plus avancée. Tout le monde a lu ou pcut Jire le livret de la Bibtiotheque bleue 1• Voyons ce que la légcnde des valcureux frCres est. tlcve11ue tla11s le Pays Ilasque euJ.re les mains d'un autcur de pastorales. Apres Je prologue obligé c¡ui réswue tout.e la piCce, cellc des quatrc fils d'Aimon s'ouvre par une scene ent.re Charlcrnagnc accompagné de Turpin et de quelqucs,uns des douzc pair:;. 1 et Aimon suivi de ses quat.re fils. Charlemagne vicut de füiré exé– cutcr le frCre de ce baron; rcpcntant ou plutót voulant mont.rer c¡u'il t.icnt a la famille, et. que le chatimcnt iníligé a l'un de ses membrcs n'était qu'un acte de justicc, il va nommer sénéchal Renaud , fils d'Aimon; mais loin d'Ctrc apaisós par ce choix, les quaf.re héros de la piece n'en corn;oivent que plus d'acharncmcnt contre le t.raitre qui a fait périr leur oncle. Leur devoir est. de le vcnger. Apres cette exposit.ion, la scCue, rcstée un mornent vide, est occupée par Bertclot, neven de Charlemagne, et Renaud. Tous <leux conimenccut a joucr aux curtes. Une querelle s'engage, et Renaud tue Bertélot. Furieux, Charlemagne ordonne a ses douze pairs dc s'emparcr des <¡uatrc frCres et de les pendre ; mais ccux-ci se défendent comageuscmcnt et. mcttcut en fuite les soldats venus pour les anctcr. A la suite de cettc act.ion, la mere d'Aimou conseillc a ses fils de s'cn aller CIL Allcmagne pom· échappcr a Ja. colere de l'cmpercur. Pour toute réparation, il ne demande, d'apú.s 1 11 en existe uneanalyse daos la Biblialheque univerul/e desrmna111,jui11et, 1778, prcmier volume. p. 00·1.13, et dans l'/lfatoire des liiirespopulnirc1º" de lt1 littérature dlf colJ'(lrt119e, ete., p~r 11'1. t:harl~s Nisard. Paris, libralric i.!'Aroyot, ~IUCt:CLI\', in-8°, char. XIV, 1.11, p. 501·5'25.